img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P171112-08.jpg" alt=""L'Algérie a les moyens de faire face à la crise"" / C'est un secrétaire général du Front de Libération nationale (FLN) très confiant qui est intervenu hier à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou dans le cadre de la campagne électorale pour les élections municipales du 23 novembre 2017. Dans une salle complètement acquise au discours du FLN, Djamel Ould Abbès est revenu sur plusieurs questions inhérentes à l'actualité, mais aussi à ce que préconise le FLN et ses futurs élus en cas de victoire pour développer les communes qui seront sous sa houlette. Mais d'abord et avant tout, le secrétaire général du FLN a rappelé le rôle très important joué par les héros de la région de Kabylie en général et de Tizi Ouzou en particulier, lors de la Révolution nationale ayant permis au pays de reconquérir son indépendance et au peuple de retrouver sa liberté confisquée par le colonialisme français. Djamel Ould Abbès a même tenté de répondre à sa manière aux hommes politiques qui reprochent au FLN de jouir d'une légitimité historique en martelant: «C'est ici, en Kabylie et dans les Aurès que le Front de Libération nationale est né», a déclaré le patron du FLN. L'orateur a également rebondi sur de nombreuses questions de l'heure, notamment les conséquences de la crise économique que vit le pays depuis la chute du prix du baril de pétrole en 2015. Contrairement à certains chefs de partis qui l'ont précédé dans la ville des Genêts, Djamel Ould Abbès, s'est montré moins alarmiste, voire beaucoup plus rassurant. Il a affirmé d'ailleurs que, quelles que soient les mesures qui seront prises par le gouvernement pour faire face à la crise, il y a des lignes rouges qui ne seront jamais dépassées. Il s'agit entre autres de celles qui sont les fruits et les acquis de la glorieuse révolution de Novembre 1954. A titre d'exemple, le secrétaire général du FLN a cité le cas des entreprises publiques qui ne seront en aucun cas affectées par cette crise. Dans le même sillage, Djamel Ould Abbès a aussi rassuré que la crise en question n'induira en aucun cas des suppressions de postes de travail ou des compressions d'effectifs. «Aucun travailleur algérien ne perdra son poste d'emploi à cause de cette crise», a promis le chef de la première puissance politique en Algérie. Djamel Ould Abbès a argué ses déclarations par le fait que l'Etat algérien détient tous les moyens nécessaires afin de pouvoir surmonter ces difficultés financières et cette conjoncture particulière qui secoue le pays depuis près de trois années. Revenant à l'objectif principal de sa visite électorale à Tizi Ouzou, Djamel Ould Abbès a accordé la part du lion de son discours au développement local dans la wilaya de Tizi Ouzou. Ce dernier a ainsi mis l'index sur le problème du foncier qui handicape l'investissement dans la région. Il a donné des promesses pour que ses élus prennent en charge ce volet pour permettre aux futurs investisseurs d'affluer sur Tizi Ouzou sans appréhensions. De même que Djamel Ould Abbès a promis qu'il fera les démarches nécessaires pour la relance du projet d'un deuxième centre hospitalo-universitaire, gelé suite à la crise. «La wilaya de Tizi Ouzou redeviendra une grande Suisse et non pas la petite Suisse, comme on la qualifiait jadis», a encore ajouté le chef du FLN. Il y a lieu de rappeler que Djamel Ould Abbès, lors du début de son meeting à Tizi Ouzou, a fait l'effort de prononcer quelques phrases en tamazight en espérant que viendra bientôt le jour où un baccalauréat général de langue amazighe sera passé dans toute l'Algérie. Il a affirmé que lui-même est actuellement en train d'apprendre la langue amazighe. Il y a lieu de souligner enfin qu'à cause de coupures fréquentes de courant électrique (sans doute à cause des intempéries), Djamel Ould Abbès a été obligé d'écourter son discours car les conditions ne se prêtaient guère pour prolonger son intervention.