Contre vents et marées, le conseil régional de Constantine de déontologie de l'Ordre des médecins, continue d'exercer ses activités malgré l'expiration de son mandat en 2003. Un fait sans précédent, a-t-on souligné, qui a suscité l'ire de certains ex-membres, dont le docteur Hihache qui ne tardera pas à entamer des poursuites judiciaires en introduisant une plainte devant le tribunal compétent. Selon des sources très au fait de la situation, des élections devant permettre de renouveler la moitié des membres, n'ont pas eu lieu, malgré les démarches entreprises dans cette perspective. L'exercice du conseil régional de déontologie actuel est totalement illégitime, car a-t-on précisé, aucune loi ne lui permet de poursuivre ses activités après expiration de son mandat. Ces mêmes sources ont tenu à préciser que les assemblées générales prévues chaque trois mois, n'ont pas vu le jour. On croit savoir également qu'une vingtaine de membres dudit conseil, avait insisté pour l'organisation d'une assemblée. Cependant, leur demande a été un coup d'épée dans l'eau, du fait que le président du conseil a exprimé un refus catégorique pour des raisons qui restent à déterminer. Pour preuve, a-t-on souligné, la journée médicale portant sur la déontologie, récemment organisée au Palais de la culture Malek-Haddad, alors que les membres constituant le conseil n'avaient aucune légitimité. Outre cette problématique, on a également évoqué que l'actuel conseil a fait l'objet d'une dissolution par le président des élections du conseil national des médecins, pour avoir fait preuve d'incompétence suite aux nombreuses, pouvons-nous dire, erreurs. Pour sa part, le président régional de déontologie, le docteur Djanan, avoue que le mandat du conseil a expiré en 2003. Les élections prévues dans ce sens, n'ont pu être organisées. Le problème qui se pose actuellement a été exposé devant le Conseil d'Etat qui n'a pas encore tranché. C'est la raison, a-t-il expliqué, qui a empêché la tenue des élections. Le docteur Djanan affirme, néanmoins, que des élections ont été prévues pour la prochaine rentrée sociale. Il expliquera notamment que l'exercice mené par le conseil, dont le mandat a expiré depuis 2003, est purement professionnel, car a-t-il souligné, le secteur souffre d'énormes problèmes qui ne peuvent être ignorés. Pour l'heure, on attend le verdict de la justice qui ne tardera pas à statuer sur le litige.