Finalement le trio présidentiel de la JSK surseoit, du moins pour l'instant, à l'idée d'apporter des changements au logo. C'est du moins ce qui ressortait hier, de la conférence de presse qu'ils ont tenue à l'hôtel Ittourar, située au boulevard Krim Belkacem de la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou. Le projet n'est, à se fier à leurs propos, pas aussi urgent. Le directoire se mettra plutôt aux urgences telles que la situation financière et le championnat. Devant la presse, les trois présidents se sont relayés pour qualifier la gestion financière de la précédente équipe de catastrophique, d'où la difficulté à régler les problèmes financiers du club qui restent encore en suspens. D'ailleurs, ce denier point a eu la part du lion dans les débats et les questions de la presse locale. Aussi, Aït Djoudi compte profiter du mercato hivernal pour faire des recrutements dans tous les compartiments, défensif, milieu et de l'attaque. Mais avant cela, le directoire mise sur le prochain match face à l'USM Alger pour mobiliser les troupes et faire un résultat positif. C'est une étape clé pour motiver l'équipe qui a tant souffert. D'ailleurs, l'on évoque du côté du CSA de doter les joueurs d'une prime de 100.000 dinars en cas de victoire. Mais, en fait, la conférence d'hier, même si elle a zappé plusieurs points sur lesquels pèse la tension, il n'en demeure pas moins qu'il y avait dans l'atmosphère comme un air de dépit. La JSK ne va pas bien. Preuve en est que des sources éventent l'éventualité que le verdict de l'affaire qui oppose Hannachi Mohand Cherif au directoire tombera mercredi prochain, le 6 du mois de décembre. Après plusieurs mois d'errance, beaucoup pensent désormais que le retour de l'ancien président serait salutaire pour le club. Le retour de Hannachi, affirment certaines voix, pourrait apporter la stabilité perdue. Ce verdict attendu donc pour mercredi tombera quelques jours après une réunion des actionnaires du club prévue, elle, samedi prochain, le 2 décembre. Cette assemblée générale revêt une importance particulière car elle est, d'une part, seule à pouvoir légalement décider de retirer ou de prolonger la confiance à un membre. Jusqu'à présent, Hannachi Mohand Cherif est l'actionnaire majoritaire et c'est l'argument qu'il met en avant pour annuler, par le tribunal, la décision de retrait de confiance prononcée par le directoire le 7 septembre dernier. D'autre part, l'importance de l'AG du 2 décembre vient du fait que c'est la seule voie légale pour procéder à l'ouverture du capital du club. Une ouverture attendue, étant donné que beaucoup d'investisseurs continuent de proposer des fonds par l'achat d'actions. C'est le cas de l'investisseur italien Rocco Cavalo qui affirmait, lors de sa conférence à Alger, qu'il maintenait sa décision d'investir dans la JSK même avec un autre président que Sadmi avec qui il est arrivé. Le désir de devenir actionnaire est également exprimé par l'investisseur algérien résident en France, Cherif Mellal qui conditionne sa venue par l'ouverture du capital pure et simple. Enfin, puisqu'il s'agit de prévisions plus que d'informations vérifiées et données par un canal officiel, force est de s'interroger sur l'éventuelle participation de Mohand Cherif Hannachi à l'AG de samedi, étant le principal actionnaire du club en plus du fait que rien ne le lui interdit avant que le verdict ne soit tombé en sa défaveur.