Zouaoui et Madjène, les deux potentiels investisseurs à la JSK Alors que normalement c'est la fin de la confusion dans la maison JS Kabylie, les choses se compliquent davantage avec l'ouverture du capital annoncée pour aujourd'hui par certaines sources et démentie par d'autres qui l'annoncent pour le 2 décembre prochain. Cela aurait été une issue salutaire si ce n'est le point d'interrogation qui reste encore posé au sujet de l'affaire Hannachi. En effet, le juge près le tribunal de Tizi Ouzou devait rendre son verdict samedi dernier selon certaines sources alors que d'autres affirment qu'il serait repoussé au début de l'année 2018. La décision du juge rendrait l'issue de la réunion d'aujourd'hui incertaine. La décision qui en sortira ne serait-elle pas annulée si le juge venait à se prononcer en faveur de Hannachi? En effet, celui-ci reste encore le président légal, selon sa défense, qui considère la réunion du 7 septembre dernier illégale, pourrait selon certaines sources apporter de l'eau au moulin de l'actuel directoire. L'on évoquait à Tizi Ouzou hier l'éventualité d'une déclaration de Hannachi afin d'éclaircir sa position sur les trois investisseurs à la tête du club actuellement. Aussi, ces informations contradictoires ajoutent de la confusion au lieu de la dissiper. Le directoire et la commission de surveillance annoncent, par voix non officielle, deux dates d'ouverture du capital, à savoir le 21 novembre (aujourd'hui) et le 2 décembre prochain. Cette option aurait permis à Mohand Cherif Hannachi de s'insérer dans les débats en annonçant, via son entourage, une éventuelle réponse ou déclaration au sujet de l'ouverture du capital. Selon d'autres observateurs, cette stratégie favoriserait un retour de ce dernier tout en contournant le verdict qui a, lui, été reculé à l'année prochaine. C'est donc un véritable labyrinthe auquel sont invités les supporters de la JSK. La confusion autour des dates et des déclarations n'aide pas à dissiper le flou. Cette même confusion pourrait être favorable aux différents antagonistes pour se placer pour certains et se replacer pour d'autres. Car en fait, depuis l'annonce, le 7 septembre dernier, du retrait de confiance à Hannachi par le directoire intérimaire, la présidence de la JSK a attiré de nombreux prétendants. Malgré la contestation de Hannachi de la décision par une plainte déposée au tribunal, la présidence du club kabyle a continué à intéresser de nombreux investisseurs. Le premier à descendre dans l'arène était Hamid Sadmi, un ancien joueur du club. Son option était simple et attrayante pour le directoire qui voyait un grand investisseur arriver avec le président. Rocco Cavallo conditionnait même sa venue avec l'intronisation de son partenaire à la tête de la JSK. Après plusieurs semaines, l'accord est tombé à l'eau entre les deux parties mais pas l'envie de l'investisseur italien de venir avec un autre président. Sadmi, lui, s'est vu pousser vers la porte de sortie par un directoire à la recherche d'argent frais. Puis, après moult spéculations sur la venue de Cherif Mellal, la mayonnaise n'a pas pris pour semble-t-il des considérations d'ordre organisationnel. Ce dernier refusait de passer par la bonne volonté du directoire, se limitant aux démarches administratives légales c'est-à-dire l'ouverture du capital. Cette option a poussé le directoire à refuser l'offre, passant rapidement à celle du trio Madjène, Zouaoui et Aït Djoudi. Un accord a été trouvé, permettant même au club de régler certaines affaires financières le concernant immédiatement. Encore une fois, l'ouverture du capital rebondit remettant en cause l'intronisation de ce trio qui serait donc arrivé un peu en avance. En attendant, différentes parties jonglent avec les dates et les annonces.