La 9e Conférence qui se tient à Alger lance un appel aux forces anti-impérialistes La conférence qui se tient à Alger a pour objectif d'accentuer l'effort à travers les luttes et les résistances pour stopper la déferlante impérialiste qui s'abat sur les travailleurs et les peuples dans le monde. L'Algérie à abrité hier, la 9e Conférence mondiale de la Coordination internationale des travailleurs et des peuples. La conférence qui a été présidée par la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, se veut comme une tribune internationale contre la guerre et l'exploitation. Elle s'adresse aux organisations et militants «se réclamant du mouvement ouvrier et anti-impérialiste». La 9e édition de cette Conférence mondiale ouverte de la coordination de l'EIT vient d'esquisser un appel-cadre d'Alger où elle précise que: «Nous, militants ouvriers, syndicalistes, militants anti-impérialistes, d'accord avec tout ou partie de cette déclaration, nous estimons que les problèmes posés sont au coeur des préoccupations de tout le mouvement ouvrier pour résister et agir en défense de la classe ouvrière, des organisations indépendantes et des nations opprimées», a-t-on précisé. Dans ce sens, la secrétaire générale du PT qui fait partie de la Coordination de l'entente internationale des travailleurs et des peuples contre la guerre et l'exploitation a ouvert le bal de cette conférence en la présence des représentants de 60 pays des quatre coins du monde, en axant son intervention sur la question des «enjeux qui sont posés aux travailleurs et peuples qui luttent contre l'impérialisme et ses agressions sources de guerres et la destruction des nations et la déstabilisation du monde». Plusieurs militants, syndicalistes et partis des travailleurs ont assisté à cette Conférence mondiale en leur qualité de membres du bureau de la 9e conférence qui se tient du 8 au 10 décembre courant à Alger, à l'image de Norbert Gbikpi-Bénissan du Togo, Lionel José de la Guadeloupe, Salah Salah de Palestine, Dominique Kanou de France, Julia Tara du Brésil et Nadia Chouitem d'Algérie. Cette conférence fait entendre la voix de ceux qui ne veulent plus de la mainmise impérialiste et à sa tête les USA et ses alliés, visant à plus de dérèglement du monde sur le plan politique, économique et social. D'ailleurs, cette démarche est entérinée par les représentants de la Coordination de l'entente internationale des travailleurs et des peuples à travers la décision du mois du mai de l'année 2016 qui souligne que «il faut multiplier la lutte contre le système impérialiste qui broie les peuples et les nations jusqu'à son effritement et la propagation des guerres à travers ses structures à l'image du Fonds monétaire international (FMI) et de l'Union européenne (UE)», a tonné Louisa Hanoune lors de l'ouverture de cette 9e Conférence mondiale. La 9e édition de cette conférence vise à ouvrir le débat autour des questions urgentes et brûlantes qui taraudent l'esprit des peuples et les travailleurs dans le monde. Dans ce sillage, Louisa Hanoune a rappelé dans le cadre de la 9e Conférence que «nous assistons à une agression et une atteinte sans précédent des forces impérialistes contre les organisations des travailleurs, l'atteinte même à l'autonomie de la pratique syndicale jusqu'à la criminalisation des droits syndicaux», et d'ajouter que «le système capitaliste multiplie ses attaques contre les pays qui ne lui sont pas dociles, il déclenche les guerres et il s'emploie à leur dislocation. C'est cela l'agressivité pure et simple du capitalisme sauvage, c'est une menace pour l'humanité», a martelé Louisa Hanoune. La conférence qui se tient à Alger a pour objectif d'accentuer l'effort à travers les luttes et les résistances pour stopper la déferlante impérialiste qui s'abat sur les travailleurs et les peuples dans le monde. Hanoune a tenu à préciser que «la Coordination dans le cadre de cette entente ne se propose pas comme étant un parti politique, c'est un cadre constitué de militants, de travailleurs et de syndicalistes émanant de plusieurs courants politiques pour la défense des libertés et les droits et la souveraineté des pays opprimés par l'impérialisme et surtout contre la guerre et l'exploitation», a indiqué Louisa Hanoune. Donc, cette Coordination pour l'entente n'est pas un congrès, mais un cadre plus large pour la concertation, la solidarité et l'entraide, comme l'a précisé la première responsable du PT et membre de la Coordination de l'entente, Louisa Hanoune. La 9e Conférence mondiale ouverte de l'entente internationale contre la guerre et l'exploitation a relevé le danger que porte et véhicule le système capitaliste financier et ses visées néocolonialistes confirmant de la sorte sa nature impérialiste jusqu'à en constituer une alliance sous le prétexte de combattre Daesh, alors que la création de cette entité terroriste s'inscrit dans sa propre géostratégie pour préparer la dislocation des Etats où ils disposent de richesses naturelles et du pétrole. La meilleure manière de faire atomiser ces Etats, c'est de les plonger dans des guerres ethniques, communautaristes et la propagation de la xénophobie et la haine pour détruire les Etats nationaux et sacrifier les acquis sociaux de la classe ouvrière et les classes populaires sur l'autel de cette offensive impérialiste à la conquête des pays disposant de richesses pour faire face à sa crise économique qui n'est autre qu'une crise structurelle menant à l'impasse. La 9e Conférence lance un appel aux forces anti-impérialistes dans les pays les plus développés en Europe et en Amérique et en Asie pour faire pression en recourant à la lutte accrue et de qualité pour faire jonction avec les pays qui font face à la menace du système capitaliste agressif et guerrier qui vise à saborder leur indépendance et leur souveraineté nationale. C'est le seul moyen pour que le monde et l'humanité puissent dégager une dynamique et une alternative susceptibles d'affranchir l'humanité de l'impasse dont le capitalisme financier sauvage s'est employé à la faire empêtrer.