Aussi paradoxal que cela puisse paraître dans une ville dite troisième capitale du pays, la majorité, pour ne pas dire toutes inexploitées, les parcelles censées accueillir des projets d'investissement au niveau des zones industrielles de Didouche Mourad, Ibn Badis et Ali Mendejli, sont toujours inexploités. Des espaces non occupés qui auraient pu permettre, comme il a été prévu aux vrais investisseurs de s'y installer et de ce fait, contribuer à la diminution du taux de chômage, estimé à 38% du taux national et apporté un plus sur le plan de la recette fiscale. S'agissant de la zone industrielle de Didouche Mourad, on croit savoir de source sûre, qu'elle vient de bénéficier d'une opération de réhabilitation qui touchera toutes les structures par une aide financière de 230 millions de dinars algériens devant permettre un investissement industriel très important. Pour ce qui est des trois zones industrielles limitrophes de Constantine, à savoir celle du 24-Février, Palma et Rhumel, après près de 20 ans de galère, du fait qu'elles ont connu un délaissement total et une dégradation sans précédent, ont bénéficié enfin d'une opération de réhabilitation qui répond à un besoin plus que nécessaire. Il est question dans ce contexte à la mise en oeuvre d'une société de gestion, pour une prise en charge de la situation. Dans cette perspective, on souligne que celle-ci dispose d'une station par actions, afin de favoriser, a-t-on souligné, l'installation des investisseurs. Des travaux de maintenance ont été récemment entamés par SGI sur une durée de deux mois, pour trois millions de dinars. Les services concernés opèrent le long du boulevard un désherbage. Enfin, la zone industrielle du 24 Février vient d'être dotée de l'éclairage, grâce aux efforts fournis par la SGI, sachant qu'au niveau de cette zone, l'éclairage public était en souffrance depuis 1995. On croit savoir qu'au niveau de la zone industrielle de Palma, le courant électrique sera opérationnel dans les prochains jours. On souligne également que les opérations de réhabilitation au niveau des trois zones, on attend un taux de paiement de 40% alors que la zone industrielle d'Ibn Badis, avoisine les 90%.