img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P171218-14.jpg" alt=""On n'imposera rien aux chaînes privées"" / Le ministre de la Communication Djamel Kaouane a bien insisté sur le fait que son département n'imposera pas aux chaînes privées de transmettre leurs programmes par le biais de ce satellite. Une semaine après l'installation du satellite algérien Alcomost-1, le ministre de la Communication annonce que les chaînes privées algériennes ne seront pas obligées de passer par celui-ci afin de transmettre leurs programmes. «Nous n'imposerons pas aux chaînes privées agréées la diffusion de leurs programmes via ce satellite», a affirmé Djamel Kaouane, samedi à Alger, lors d'une cérémonie organisée au siège de la Radio algérienne à l'occasion de la célébration du 61e anniversaire de la création de la radio «La voix de l'Algérie libre et combattante». Selon le premier responsable du secteur, «les chaînes privées sont libres de choisir de diffuser ou pas à travers Alcomost-1» et que son département n'est pas en mesure de l'imposer. Par ailleurs, il a qualifié «d'acquis importants» le lancement de ce satellite, qui s'est fait dimanche dernier. Il poursuit en ajoutant que ce dernier qui dispose de plus de cent fréquences de chaînes télévisées et radiophoniques, «peut voir sa performance augmenter en réceptionnant des chaînes attractives pouvant contribuer à sa réussite». Il soulignera en outre que «cela ne peut se faire qu'avec un cahier des charges clair et défini». Djamel Kaouane a également évoqué l'arrêté portant lancement d'appels à candidature pour l'octroi de licences pour la création de services de télédiffusion thématique, au sujet duquel il avait déclaré qu'il sera réexaminé avec les acteurs concernés pour son adaptation aux exigences de la scène médiatique audiovisuelle en Algérie. Il «est en cours d'examen et nécessite plus de temps pour son évaluation des points de vue économique et technique», a-t-il affirmé. Cet arrêté, paru dans le Journal officiel, concerne l'octroi de sept licences et la création de sept services de télédiffusion thématique à caractère politique, économique et social. Par ailleurs, rappelons que le satellite Alcomsat-1 qui est le premier de télécommunication en Algérie, a été lancé avec succès dimanche après-midi, porté par le lanceur chinois Long March 3B, depuis la station Xichang Satellite Launch Center, située dans la province du Sichuan à 2200 km au sud-ouest de Pékin, dispose de 33 transpondeurs dont neuf sont dédiés à la diffusion de chaînes de télévision et de radios numériques. Il permettra aussi la diffusion de l'Internet à très haut débit (20 Mb/s) sur la bande KA qui couvre l'ensemble du territoire algérien. Alcomsat 1 émet aussi sur la Bande L et couvre une bonne moitié de l'hémisphère Nord de la Terre. Ce qui va permettre d'optimiser la qualité du signal des satellites de géolocalisation (GPS, Glonass, Galileo) et de diminuer les risques de brouillage ou de détérioration volontaire des signaux. Ce qui est valable pour Internet et la télévision le sera aussi pour les communications radios y compris militaires qui gagneront en autonomie et en flexibilité. Par conséquent, cela sera sûrement bénéfique pour la surveillance des territoires.