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Comme à la roulette
TRUMP ENVOIE SON VICE-PRESIDENT MERCREDI À EL QODS
Publié dans L'Expression le 18 - 12 - 2017

Le Conseil de sécurité se penche sur la décision américaine aujourd'hui
Les Etats-Unis comme Israël n'ont cure de la réprobation unanime que la communauté internationale leur a adressée, comme aussi des manifestations qui secouent nombre de capitales et de villes du monde musulman.
Introduit samedi dernier par l'Egypte, le projet de résolution soumis au Conseil de sécurité de l'ONU et visant à rejeter la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale officielle de l'Etat d'Israël a peu de chance d'échapper au veto de Washington. Soumis au vote aujourd'hui même, il fait l'objet de tractations que la représentante à l'ONU des Etats-Unis, Nikki Haley, se fait fort de balayer d'un revers de la main méprisant. Passant outre l'immense vague de réprobation qui a secoué l'ensemble des pays musulmans et les manifestations ensanglantées par des meurtres délibérés auxquels s'est habituée impunément l'armée israélienne d'occupation à El Qods, Washington n'a pas de vague à l'âme quand il s'agit de prôner une chose et son contraire en même temps.
Entouré de conseillers israélo-américains et d'évangélistes sionistes, le président Donald Trump applique à la lettre la feuille de route tracée par son gendre Jared Kushner, un des principaux bailleurs de fonds pour la colonisation israélienne dans les territoires occupés. Au programme figure notamment le parachèvement du programme Netanyahu qui vise à saper le plan de paix validé par les accords d'Oslo et avalisé par l'ONU, c'est-à-dire empêcher coûte que coûte le partage de Jérusalem entre deux Etats israélien et palestinien et la restitution de la totalité des territoires occupés après la guerre des Six-Jours, en juin 1967.
D'ailleurs, pour le gouvernement israélien, l'affaire est déjà entendue puisque des colonies ont été implantées jusque dans la partie extrême des territoires occupés, bien au-delà de la région d'El Qods, un général israélien proposant dans la foulée de construire des tunnels et des ponts pour permettre aux colons et à leurs familles de traverser sans encombre les zones palestiniennes pour rejoindre Jérusalem-Ouest et d'autres villes de l'Etat hébreu.
Avec une telle démarche, apparemment débattue avec les dirigeants saoudiens lors de la visite de Trump à Riyadh, Washington se fait fort d' «imposer» son plan de paix qui consistera à concéder quelques miettes aux Palestiniens à condition qu'ils renoncent de leur «plein gré» à El Qods et se contentent d'accepter un lieu-dit comme site de leur prétendue capitale. Une gageure, mais pour laquelle l'évangéliste ultraconservateur Mike Pence, vice-président des Etats-Unis, a repris son bâton de pèlerin pour tenter d'amadouer ses interlocuteurs égyptiens et autres, alors que le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annulé voici plusieurs jours de cela la rencontre qu'ils devaient avoir.
Les Etats-Unis comme Israël n'ont cure de la réprobation unanime que la communauté internationale leur a adressée, comme aussi des manifestations qui secouent nombre de capitales et de villes du monde musulman. Aussi, il n'y a rien à attendre du projet de résolution examiné aujourd'hui par le Conseil de sécurité, surtout que le texte exprime ses «profonds regrets» relatifs à la décision de Trump et ne mentionne à aucun moment les Etats-Unis comme contrevenant à la légalité internationale. Tout au plus, il affirme que «toute décision ou action visant à altérer le caractère, le statut ou la composition démographique» de Jérusalem «n'a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée». Mais cela a déjà fait l'objet de déclaration de l'Union européenne et de plusieurs autres pays, même si on relève le silence édifiant de certains membres permanents du Conseil de sécurité.
Mike Pence sera donc à Jérusalem mercredi prochain avant de s'envoler vers l'Egypte et il compte se rendre à El Qods pour bien marquer de son empreinte la décision promulguée par le président Trump, à la grande joie de l'Etat hébreu qui verra ainsi son occupation illégale de la ville et des territoires palestiniens «avalisée».
Et il ira dans le même temps de son couplet sur la «relance du processus de paix» et sur la «volonté des Etats-Unis» d'oeuvrer au rapprochement des Israéliens et des Palestiniens, en toute «équité». Une équité à laquelle les Palestiniens les plus crédules ont cessé de croire et qui altère à un point que ni Trump ni son entourage ne mesurent réellement l'image de marque des Etats-Unis dans le monde, chose dont ils se moquent éperdument sans doute. Pourtant, quelles que soient leurs tentatives et leurs actions en vue de concilier les objectifs des électeurs évangélistes américains et des sionistes aux Etats-Unis et en Israël, ils ne peuvent effacer toutes les résolutions antérieures sur le retrait sans condition de l'Etat hébreu hors des territoires occupés en 1967 et surtout celle de 1980 qui déclare que «toutes les mesures et actions législatives et administratives prises par Israël, puissance occupante, qui visent à modifier le caractère et le statut de la ville sainte de Jérusalem n'ont aucune validité juridique». Une résolution pour laquelle les Etats-Unis eux-mêmes, à l'époque, s'étaient abstenus de brandir leur veto lors du vote, ce qui a permis son adoption.


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