Le président de la FAF en compagnie de celui de la CFA, de Amalou (chargé des désignations) et Amar Bahloul membre du BF Arbitres et responsables ont donc saisi l'occasion pour faire un tour d'horizon sur leur spécialité durant la première phase du championnat d'Algérie de football professionnel. Dix-huit arbitres dont quatre femmes viennent de se voir remettre leur badge FIFA par le président de la Fédération algérienne de football à l'issue du séminaire organisé au Centre technique national de Sidi Moussa pour l'évaluation de l'arbitrage lors de la première partie de l'exercice. Beaucoup d'encre a coulé au sujet de cette histoire de liste des arbitres algériens choisis par la FAF et proposés à la FIFA pour une qualification officielle. Avec la publication de cette liste, fini les spéculations sauf peut-être la critique du choix et ça, c'est ce qu'il y a de plus normal dans tout choix. Et c'est d'ailleurs en application des directives et des règlements de la FIFA que ce séminaire a eu lieu. Celui-ci «est destiné à évaluer le rendement des arbitres durant la phase aller des championnats professionnels et à leur faire passer le test physique de mi- saison, comme le stipule la réglementation», précise la FAF dans son communiqué à l'issue de ce séminaire. Arbitres et responsables ont donc saisi l'occasion pour faire un tour d'horizon sur leur spécialité durant la première phase du championnat d'Algérie de football professionnel. Les arbitres ont de tous temps été désignés comme «boucs émissaires» par des joueurs, techniciens et présidents de clubs lorsque leur équipe fait match nul ou perd une rencontre. Jamais on n'a entendu un coach ou un président accuser directement les joueurs qui sont grassement payés et qui, en plus perçoivent des primes pour des matchs où ils sont payés pour gagner! Quant aux techniciens, il est vraiment utopique d'attendre qu'un jour l'un d'eux reconnaisse ses erreurs dans des matchs à enjeu. Le constat est là, l'arbitre est rarement défendu par des joueurs, des coachs ou des dirigeants de clubs. Et qui plus est se retrouve tout seul, alors que même la commission qui est chargée de le désigner et de l'évaluer ne réagit pas aux critiques acerbes qu'il subit. Il est vrai que certains arbitres pourraient être impliqués dans la «corruption» pour arranger des matchs, mais ce ne sont pas tous. Tout comme c'est le cas également pour les joueurs et les coachs qui «vendent» des matchs sans que l'on ne se penche sur leurs actions faute de preuves. Encore faut-il bien observer que nul «corrupteur» ne laisse la traçabilité d'un acte aussi condamnable. On aurait bien voulu entendre un président de la FAF ou de la Ligue s'adresser aux joueurs et coachs pour leur demander de faire les efforts nécessaires pour respecter les arbitres et surtout pour être fair-play sur les terrains et encore moins d'élever leur niveau pour développer le football national très «malade». Or, jeudi dernier, le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, a déclaré que «je suis entièrement satisfait de l'arbitrage lors de la phase aller. Cela fait longtemps que nous n'avons pas vécu un tel rendement de nos arbitres. Nous devons continuer dans cette dynamique jusqu'à la fin de la saison. J'exhorte les arbitres à faire preuve d'un maximum de vigilance et de concentration lors de la phase retour, décisive pour le sacre, l'accession et la rétrogradation, de manière à rendre les décisions arbitrales justes et incontestables». Seulement, il faut aussi noter que la Commission d'arbitrage n'a pas fait les gestes, combien attendus, de désigner des «jeunes» arbitres pour leur permettre d'acquérir cette expérience nécessaire pour leur développement. Et la phase aller où il n'y a pas d'enjeu est la plus propice pour encourager les jeunes arbitres en devenir... Les arbitres internationaux pour 2018 Femmes: Lamia Atmane (arbitre directrice, Alger) Mahdjouba Mostefaï (arbitre directrice, Chlef) Asma Feriel Ouahab (arbitre assistante, Oran) Hanane El Ghali (arbitre assistante, Béchar) Hommes: Lotfi Bekouassa (arbitre directeur, Alger) Lahlou Benbraham (arbitre directeur, Béjaïa) Abderazzak Arab (arbitre directeur, Annaba) Nabil Boukhalfa (arbitre directeur, Oran) Saïd Aouina (arbitre directeur, M'sila) Mustapha Ghorbal (arbitre directeur, Oran) Mehdi Abid-Charef (arbitre directeur, Constantine) Abdelhak Itchiali (arbitre assistant, Tlemcen) Nabil Bounoua (arbitre assistant, Alger) Sid-Ali Brahim El Hamlaoui (arbitre assistant, Alger) Mohamed Serradj (arbitre assistant, Oran) Bouabdallah Omari (arbitre assistant, Tiaret) Mokrane Gourari (arbitre assistant, Boumerdès) Abbas Zerhouni (arbitre assistant, Sidi Bel Abbès).