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Ce qu'en disent les économistes
LA CHARTE DE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE (PPP)
Publié dans L'Expression le 26 - 12 - 2017

«Le succès de cette démarche est tributaire, notamment de la transparence.»
L'économiste Mohamed Cherif Belmihoub conditionne le succès de la démarche initiée par la Charte de partenariat public privé (PPP), par l'existence au préalable de «la transparence». Il estime dans un entretien à l'APS que «la Charte sur le partenariat sociétaire, signée entre le gouvernement, l'Ugta et le patronat est une excellente démarche, mais nécessite la transparence et la surveillance des pratiques discriminatoires entre investisseurs». «La démarche partenariale contractuelle proposée par la Charte est de nature à créer des dynamiques industrielles et à ouvrir de nouvelles perspectives consensuelles à l'investissement privé dans le cadre d'une privatisation partielle des entreprises publiques économiques (EPE)», a-t-il relevé. Et ce, poursuit-il «en fonction des besoins du développement de ces entreprises et des offres potentielles de capitaux, de savoir-faire, de technologie ou de marchés, qui viendraient du secteur privé national ou étranger, résident ou non». Il a rappelé que «le niveau d'ouverture du capital des EPE, objet du partenariat, est déjà fixé par la législation (66% lorsqu'il s'agit d'un partenaire national résident ou la règle des 49/51% lorsqu'il s'agit d'un investisseur non résident)». Questionné sur l'impact attendu de cette nouvelle démarche, il considère que son efficacité sera appréciée non seulement à travers le nombre et la qualité des accords qui seront noués, mais aussi par la «transparence» avec laquelle sera conduit ce processus. A ce propos, il souligne que deux préalables sont nécessaires pour le succès de l'opération. En premier lieu, il s'agit de «la mise en place d'un dispositif de suivi des partenariats avec une mission particulière orientée sur la transparence, la surveillance des pratiques discriminatoires entre investisseurs, et ce, pour éviter les comportements prédateurs et les évaluations fantaisistes des EPE et/ou des apports». En second lieu, poursuit-il, «il y a nécessité d'un dispositif de promotion des partenariats, aux plans national et international, qui peut être confié à l'Agence nationale de développement des investissements (Andi) et à d'autres organismes». Il a soutenu que «le partenariat capitalistique public-privé binaire ou triangulaire avec des investisseurs étrangers ou algériens non résidents est une affaire financière pure». Pour lui, «si la jeunesse et la diaspora peuvent être des acteurs porteurs de projets de partenariat comme tous les autres investisseurs, il n'y a pas lieu, cependant, de réserver ou de prioriser un acteur sur un autre». Il soutient que le dispositif de partenariat, qui implique en premier lieu les partenaires, est «très exigeant en matière d'expertises juridique et financière (pacte d'actionnaires, business plan du partenariat, ingénierie d'évaluation des entreprises et/ou des apports dans le cas d'ouverture du capital et/ou son augmentation...). Il faut, donc, insiste-t-il, mobiliser l'expertise nationale dans ces domaines, qui est relativement faible, et accepter l'assistance de l'expertise internationale dans le montage des partenariats. D'autres économistes, à l'image de Alexandre Kateb, estiment que «le texte présenté lors de la tripartite ne contient aucune véritable nouveauté sur ce sujet». Il se contente de récapituler un certain nombre de dispositifs existants: «l'ouverture du capital des entreprises publiques est déjà possible, en vertu de plusieurs textes dont le plus complet est l'ordonnance n°01-04 du 20 août 2001 relative à l'organisation, la gestion et la privatisation des entreprises publiques économiques. «Il faut souligner parmi les dernières mesures, celle contenue dans la loi de finances 2016 qui prévoit la possibilité d'une ouverture du capital d'entreprises publiques à hauteur de 66%, avec une option d'achat sur cinq ans pour les 34% restants», a-t-il souligné. Par ailleurs, certains observateurs estiment que la décision d'interdiction de près de 1 000 produits d'importation est une fausse solution à un vrai problème, et ne fera qu'aggraver la situation actuelle. De même que toute industrie qui ne vise pas l'exportation, ne sera pas rentable à l'exemple des projets relatifs au montage de véhicules en Algérie dits de substitution aux importations et devant lesquels on a fermé le marché extérieur. En outre, la cession des actions des entreprise au gré à gré, comme institué par la Charte peut constituer une porte ouverte vers le dérapage, entre autres, l'absence de transparence, la discrimination entre les repreneurs, et le risque de détournement de ces privatisations au profit d'oligarques proches du pouvoir. La Charte n'exclut pas également le recours à l'endettement extérieur pour financer ces partenariats.

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