Le Président Abdelaziz Bouteflika et le président de la Commission européenne, M. Romano Prodi, ont assisté à la cérémonie, en présence de MM. Chris Patten et Pascal Amy, commissaires européens, respectivement aux relations extérieures et au commerce. L'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne a été paraphé, hier soir, par les chefs négociateurs, M.Halim Benattallah, ambassadeur d'Algérie à Bruxelles, pour la partie algérienne, et M.Robert Van Der Mulen, chef de l'unité Maghreb à la Commission européenne, pour la partie européenne. Le Président Abdelaziz Bouteflika et le président de la Commission européenne, M.Romano Prodi, ont assisté à la cérémonie, en présence de MM.Chris Patten et Pascal Amy, commissaires européens, respectivement aux relations extérieures et au commerce. Avant la cérémonie de paraphe de l'accord d'association, le Président algérien s'était entretenu avec M.Romano Prodi. En fin d'après-midi, MM. Abdelaziz Belkhadem et Louis Michel, respectivement ministre algérien des Affaires étrangères et vice-Premier ministre belge, ont procédé à la signature d'une convention spécifique entre les deux pays relative à la prestation de coopération de mise à niveau de la maintenance de l'Etusa (Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger). La cérémonie de signature s'est déroulée au Palais d'Egmont en présence du Président Abdelaziz Bouteflika. Cet accord vise à l'amélioration de la fréquence, de la fiabilité et de la sécurité du transport public de la population de la capitale et d'une manière plus particulière, de la mise à niveau structurelle et opérationnelle de maintenance de l'Etusa. Le coût global du projet a été estimé à 9.582.930 euros, dont 4.964.673,63 euros ( 328.450.000 DA) à charge de la contribution algérienne (toute dépense non couverte par la partie belge) et 4.618.256,37 euros (186.300.000 francs belges) à charge de la contribution belge. Lors du point de presse tenu à l'issue de cette signature par MM.Louis Michel et Bouteflika, le ministre belge a indiqué qu'il n'y a «aucun contentieux» entre les deux pays. «Nous sommes solidaires d'un combat contre le terrorisme», a t-il conclu. Le Président de la République avait rencontré, hier matin, le souverain belge, le roi Albert II. Après avoir accueilli le chef de l'Etat sur le perron du palais royal, le souverain belge s'est retiré avec le Président Bouteflika pour un entretien en tête à tête. Ensuite, le Président de la République a pris part, au Palais d'Egmont, à un déjeuner de travail offert par le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, M.Louis Michel. Les membres de la délégation conduite par le chef de l'Etat ont assisté à la cérémonie. M. Bouteflika devait initialement rencontrer le Premier ministre, M. Guy Verhofstadt. La rencontre n'a pas eu lieu, en raison de l'absence du responsable belge qui l'a regretté profondément, car retenu pour des raisons professionnelles. M.Verhofstadt a adressé, à cet égard, un message au Président de la République, où il indique que «suite à une décision du Conseil européen, je suis convié à prolonger mon voyage à Ottawa, pour le sommet entre l'Union européenne et le Canada, par une escale à Washington. Je ne serai de retour à Bruxelles que le jeudi 20 décembre. Mon regret est d'autant plus grand que je connais l'importance que vous attachez, comme moi-même, à nos relations bilatérales, qui, par votre visite, seront renforcées davantage.»