L'office de Béjaïa est appelé à réaliser 2000 logements socio-locatifs répartis sur 9 sites. Dans une conférence de presse organisée dimanche dernier au siège de la direction générale de l'Opgi, M.Riadh Benraïs, le nouveau DG de l'Opgi de Béjaïa, a rendu public le bilan d'activité de l'Office depuis son installation le 29 juin 2004. En effet, en privilégiant la voie de la communication qui a fait défaut avant son arrivée, M.Benraïs a fait un bilan exhaustif de la situation de l'office depuis son arrivée. «Je n'avais pas le choix entre le redémarrage des chantiers en arrêt, le lancement du plan quinquennal qui consiste en la réalisation de 2000 logements sociaux locatifs et 690 logements LSP et le recouvrement des créances relatives au paiement des loyers, il fallait attaquer tout à la fois et Dieu merci aujourd'hui on voit clairement le bout du tunnel», nous déclare le DG d'un air satisfait. L'office de Béjaïa est appelé à réaliser 2000 logements socio-locatifs répartis sur 9 sites à travers le territoire de la wilaya et quelque 690 logements LSP répartis sur 6 sites dont le choix des terrains et autres plans de masse sont déjà finalisés. Après l'interdiction dont a fait l'objet l'entreprise chinoise, l'Opgi de Béjaïa doit refaire son avis d'appel d'offres national et international pour la réalisation des 1000 logements sociaux implantés à Sidi Ali L'btter dans la ville de Béjaïa, notamment en attendant l'installation sur les sites des entreprises retenues pour la réalisation du reste du programme, à l'instar des 400 logements déjà lancés. L'opération redémarrage des chantiers en arrêt a touché quelque 1 400 logements en cours de réalisation dont la réception de 515 est attendue à la fin de l'année en cours. Dans le cadre des logements socio-locatifs quelque 530 logts LSP dont 270 seront réceptionnés au plus tard, la fin de l'année. En prenant toutes ses responsabilités, la direction s'est penchée sérieusement sur le volet recouvrement des arriérés de loyer qui se chiffrent à 19 milliards de centimes dont 7 concernent les organismes de l'Etat et autres entreprises d'après le DG de l'Opgi de Béjaïa. «Après avoir épuisé toutes les démarches normatives en privilégiant le dialogue par la communication, une étape qui a duré presque 9 mois, nous sommes passés à la deuxième étape en procédant aux mises en demeure et enfin la toute dernière qui nous a poussé à ester en justice les récalcitrants. A cet effet, quelque 500 plaintes ont été déposées. Cette procédure porte d'ores et déjà ses fruits». En effet, l'Opgi de Béjaïa est aujourd'hui à 28% du recouvrement du loyer soit un taux inférieur à la moyenne nationale qui est de 50% dans un parc immobilier estimé à 20000 unités entre logements et locaux dont 39% sont déjà cédés aux locataires. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion des cités, une nouvelle réglementation consiste à pousser les propriétaires, notamment et les locataires à se prendre en charge avec l'aide de l'Opgi. Cette dernière a fait dans la sensibilisation en insistant sur la désignation d'un administrateur de cités et le rôle qu'il doit jouer. «Nous avons réuni toutes les associations dites de quartier de notre parc immobilier pour leur expliquer la nouvelle réglementation, et nous avons invité toutes les APC à jouer leur rôle comme acteur incontournable dans la gestion des cités, malheureusement les APC n'ont pas répondu favorablement, hormis celle de Tichy», nous déclare le DG de l'Opgi, M.Benraïs. En dépit de la volonté de l'équipe de Benraïs, notamment depuis la réorganisation de l'office en affectant sur chantier les agents techniques, les prébénéficiaires attendent avec impatience la réception des logements et leur attribution, notamment les projets qui accusent un retard remarquable dans la réalisation.