Une plainte, selon un ex-secrétaire national, sera déposée au Conseil de la nation. Après que la justice eut dit «non» au FFS à l'échelle de la wilaya quant à la remise des registres de délibérations et des sceaux de la République par les élus concernés par un départ décidé et entériné, voilà qu'à Tazmalt, se tient, sous forme de meeting, une cérémonie décidée alors que le discours de «Oulach r'wah» (il n'y a point de départ) commence à s'éclipser. Dans un rassemblement tenu devant le siège de la mairie, le FFS section locale a expliqué en quoi consisterait le «rite» de remise de clés et non de mandat car pour un orateur, il s'agit là «d'un arrêt de processus électoral acte 2». Par cette ultime protestation le FFS porte à la connaissance de l'auditoire la série d'actions qu'il compte entreprendre contre ce qu'il qualifie de «coup de force contre ses élus». Ainsi, une plainte, selon un ex-secrétaire national, sera déposée au Conseil de la nation par un collectif composé de 3 APC de Béjaïa, 3 autres de Tizi Ouzou et par les APW de ces wilayas, non pas pour demander l'annulation du décret présidentiel, dira cet orateur, mais seulement «pour dénoncer certains dépassements et dire au pouvoir qu'il n'a pas le droit de souiller la mémoire des martyrs» ajoutera-t-il. Après les prises de parole qui auront duré plus de 2 heures, un groupe de citoyens, tous d'un âge certain, a reçu symboliquement, un trousseau de clés qu'il ira remettre au secrétaire général de la commune chargé par arrêté du wali, de la gestion des affaires de la collectivité. Militants, curieux et badauds ont assisté à ce rite cérémonial bon chic bon genre où un échange de civilités a été entendu de part et d'autre. A la sortie du bâtiment administratif, certains citoyens diront que «ce n'est qu'un au-revoir». le FFS participera-t-il aux partielles? La question reste posée.