Al'heure des bilans annuels, la commune de Bouira affiche sa satisfaction. Le staff élu, à leur tête le maire, M. Larbi Mohamed, a axé ses efforts sur trois volets. L'électrification publique, le marché à bestiaux et la propreté. Ainsi, et pour le premier point, le résultat avoisine les 100%. Des quartiers comme Ouled Belil, au sud-ouest du chef-lieu, ont bénéficié sur une distance de plus de 3 km du gaz de ville. Un autre quartier enclavé est rattaché au centre-ville par un axe bitumé totalement, c'est Ouled Bouchia. L'éclairage qui faisait défaut en raison des lignes en cuivre, a été amélioré en totalité à travers la ville par un câblage adéquat. Pour le marché à bestiaux dont l'idée date depuis des années, le taux d'avancement des travaux d'aménagement sont à plus de 75%. La clôture confiée à une entreprise locale est au stade de la finition. Ce projet sera une source financière importante à la commune. Son adjudication renflouera les caisses de l'APC. L'opération d'embellissement et de propreté, à la différence des deux objectifs cités, n'est pas conjoncturelle mais s'étale dans le temps. Ainsi, l'ensemble des artères de la ville est désormais refait. Des arbres ont été plantés partout. De nombreuses cités ont bénéficié de stades de proximité. Les espaces réservés aux déchets ménagers ont été dotés de nouvelles poubelles. Les accès vers la ville ont été aménagés... Pour M.Larbi, le P/APC, «la ville de Bouira doit être une vitrine de la wilaya. Elle doit aussi trouver des sources de financement à même de lui donner plus de moyens. Le marché en est un. Même si l'année a été chargée en travail, il reste beaucoup à faire en matière d'aménagement, de voirie, de collecte des ordures, d'embellissement...». De l'avis de tout le monde, les élus actuels ont réalisé ce que d'autres durant des années ont retardé.