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"Nous réaffirmons notre soutien au programme du président"
BELKACEM SAHLI, PRESIDENT DE L'ANR, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 29 - 03 - 2018

Le successeur de l'inénarrable père fondateur de l'Alliance nationale et républicaine, Rédha Malek, en l'occurrence, Belkacem Sahli. Il étaye son approche politique en sa qualité de premier responsable de l'ANR. Il trace sa feuille de route politique, en esquissant les grandes lignes de son mouvement, qui s'arc-boutent sur le respect de la République, l'application de la loi, la consécration de l'Etat de droit et la consolidation de la souveraineté nationale et populaire comme aime-t-il le préciser.
L'Expression: Qu'en est-il de l'alliance nationale républicaine sur la scène politique nationale?
Belkacem Sahli: L'ANR, un parti créé il y a plus de 20 ans, exactement le 5 mai 1995, dans des conditions politiques et sécuritaires extrêmement difficiles que traversait notre pays à l'époque. Les militants et les cadres du parti ont grandement contribué avec les forces vives de la nation à mettre en échec le plan du courant intégriste qui a failli mettre en péril les fondements de la République et qui menaçait le processus démocratique et pluraliste naissant et ça, grâce aux lourds sacrifices du peuple dans ses différentes composantes telles que les éléments de l'Armée nationale populaire avec ses différents services de sécurité et tous les patriotes dévoués pour la patrie comme les journalistes, les écrivains,les artistes et les intellectuels. Après la victoire du pays sur le terrorisme sauvage et barbare des islamistes intégristes, l'ANR a soutenu la politique de la Réconciliation nationale et les précédentes lois de la Concorde civile et de la Rahma et a contribué au retour graduel du processus électoral lors de la présidentielle de 1995 et législatives de 1997 même s'il a été entaché de fraude et dépassements dont l'ANR a été parmi les plus grandes victimes.
Avec l'arrivée de l'actuel président de la République au pouvoir, l'ANR a participé à mettre en pratique la stratégie du président autour des réformes de plusieurs secteurs, à travers la participation des plus grands cadres de l'Etat et personnalités nationales du parti dans différentes commissions de réformes depuis 2000 telles que la commission de réforme des structures de l'Etat, la justice, l'Education nationale,... et comme le parti aussi a participé dans le premier gouvernement du président de la République 1999-2002 à travers deux portefeuilles ministériels, les Ressources hydriques et les Transports. Actuellement, le parti est présent dans les différentes assemblées élues à travers son groupe parlementaire, ce qui avoisine 300 élus locaux répartis sur plus de 25 wilayas (APW, APC) et on considère que nous sommes l'un des partis les plus actifs sur la scène nationale à travers l'organisation des rencontres et meetings populaires pratiquement chaque semaine dans plusieurs wilayas du pays, en plus de l'intérêt que nous portons à la formation politique de militants et cadres du parti, surtout les jeunes et les femmes, et l'accompagnement, encadrement et orientation de nos élus locaux.
Comment appréhendez-vous la situation politique du pays dans sa globalité?
L'ANR considère que la situation politique du pays est plus ou moins stable, le pays ne connaît pas une crise politique, plutôt il fait face aux défis qui nécessitent l'approfondissement et le parachèvement des réformes politiques qu'a engagées le pays depuis une décennie, et cela à travers la concrétisation des différents acquis importants qu'a consacrés la révision constitutionnelle du mois de février 2016 et aussi la révision de plusieurs projets de lois relatifs aux affaires politiques et partisanes du pays, parmi elles, la révision de la loi sur les partis pour arriver à faire des partis politiques sérieux de véritables partenaires qui sont en vérité une partie indissociable des institutions de la République, la révision de la loi électorale pour garantir une véritable traduction de façon équitable des voix des électeurs sur le nombre de sièges des assemblées élues à obtenir, et le renforcement de la séparation des pouvoirs, notamment législatifs. Il est également question de révision de la loi sur la représentativité de la femme dans les assemblées élues dans l'objectif d'arriver à la parité (50 /50) et d'offrir les moyens et les outils humains et matériels pour garantir la formation politique des élues femmes. Révision de la loi du Code communal et de wilaya pour permettre d'arriver à un équilibre entre les élus dans l'exercice de leurs responsabilités comme garants de la souveraineté populaire et les agents de l'administration qui exercent et qui sont garants aussi de la souveraineté nationale. La mise en oeuvre de la loi sur les associations dans le but de promouvoir la société qui est l'un des fondements du contre-pouvoir.
Quelle est la lecture de l'ANR de la situation économique et sociale du pays?
En ce qui concerne la situation économique et sociale, l'ANR considère que les défis économiques sont d'une priorité absolue et qu'il faudrait aller d'une manière urgente vers des réformes structurelles et non pas conjoncturelles à travers la valorisation des éléments fondamentaux qui peuvent assurer le décollage économique qui caractérise notre pays, notamment la stabilité sécuritaire grâce aux efforts et sacrifices des éléments de l'ANP. La stabilité financière du pays avec 100 milliards de dollars de réserves de changes, les secteurs économique prometteurs, notamment l'agriculture, tourisme, transformation industrielle et communication moderne et les mines.
La main-d'oeuvre qualifiée et non coûteuse comparativement à celles de la zone Mena. L'existence de diverses énergies à des prix compétitifs
L'existence du marché de consommation de plus de 40 millions d'habitants et surtout que le pays est un carrefour pour d'autres marchés mondiaux comme l'Afrique, le Grand Maghreb et les pays arabes.
Tous ces éléments nécessitent la mise en place d'une stratégie économique qui vise à rationnaliser les dépenses publiques et la maîtrise du déficit enregistré dans le budget.
Pouvez-vous nous donner votre grille de lecture du dernier message du président de la République à propos «de la course au pouvoir» dont l'opposition est exhortée à faire preuve?
En ce qui concerne la lettre du président de la République à l'occasion du 19 Mars 2018, l'ANR considère que le président de la République de par sa fonction de gardien de la Constitution et garant du fonctionnement des institutions de l'Etat a voulu donner plus de garanties qu'offre la loi dans le domaine de l'exercice démocratique et pluraliste de la compétition électorale, et ajouter à cela les garanties et les obligations présidentielles qui permettraient de dissiper et d'éliminer les craintes de certaines parties, particulièrement celles issues de l'opposition afin d'entamer et de préparer sa participation au prochain rendez-vous électoral dans un climat de sérénité et de confiance réciproque qui leur permettra de présenter leurs programmes, leurs alternatives et leurs personnalités en toute liberté, loin de toute forme d'intimidation, ce qui est demandé en vérité, c'est le débat d'idées et de programmes qui permettra aux citoyens de choisir leur futur président en toute liberté.
Songez-vous à participer à l'élection présidentielle avec votre candidat ou allez-vous opter pour un candidat consensuel?
En ce qui concerne la position du parti sur la prochaine élection présidentielle, l'ANR réaffirme son engagement à continuer de soutenir le programme du président jusqu'à la fin de son mandat actuel; avec la nécessité de présenter le bilan de ce mandat devant le peuple avec ses réalisations et ses insuffisances et d'assumer toute la responsabilité du bilan de ce mandat, parce que nous sommes l'un des importants partis qui ont soutenu le président de la République lors des élections du 17 avril 2014, et de là à respecter la volonté du président actuel à continuer ou à se retirer du pouvoir, et cette question relève de sa décision exclusive et personnelle qu'il faut respecter, toutefois l'ANR refuse l'appel de certaines parties de précipiter la candidature de l'actuel président pour un autre mandat que nous considérons comme un abus sur son droit au repos après 20 ans de gestion des affaires du pays, un contexte interne et externe complexe et très difficile, et en même temps nous refusons aussi les appels de certaines parties qui précipitent leur opposition de la candidature de l'actuel président pour un nouveau mandat que nous considérons aussi comme un abus de son droit de citoyen garanti par la Constitution à se présenter au même titre que les autres (sauf que le Conseil constitutionnel est habilité à se prononcer et étudier les dossiers des candidats), et dans ce sens, l'ANR appelle à la formation des grandes familles politiques et de s'engager dans la compétition avec des grands candidats aptes à exercer la fonction de premier magistrat du pays loin des candidatures fantaisistes qui n'apportent rien aux citoyens, pour donner plus de crédibilité à ces élections et qui permettraient à renforcer les institutions de l'Etat, c'est dans cet esprit que l'ANR préfère s'aligner aux côtés d'un candidat consensuel de sa famille politique à laquelle il appartient, à savoir les Républicains et démocrates ou la famille des modernistes pour affronter les candidats des autres courants (les conservateurs, les islamistes, courant de l'extrême gauche,...).
Toutefois, l'ANR se réserve le droit et la capacité de présenter un candidat du parti au cas où l'on n'arrive pas à un consensus souhaité.


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