D'autres extensions sont en cours de réalisation ou le seront prochainement, notamment celles de Dar El Beïda (banlieue est d'Alger) et Draria (les hauteurs ouest d'Alger). Une bonne nouvelle pour les habitants de la capitale. Le métro va désormais d'un coté jusqu'à la place des Martyrs et de l'autre jusqu'à Aïn Naâdja. En effet, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé hier, à l'inauguration de deux extensions du métro d'Alger, reliant la Grande-Poste à la place des Martyrs et Haï El Badr à Aïn Naâdja, lors d'une visite dans la capitale. Lancés durant les années 1980, les travaux du métro d'Alger avaient été suspendus pendant plusieurs années pour manque de ressources financières, puis relancés grâce au Plan de soutien à la relance économique (2000-2005) et au Plan complémentaire de soutien à la croissance (2005-2009), initiés par le président Bouteflika. Avec ces deux nouvelles extensions, le métro d'Alger s'étale actuellement sur une longueur de 18 km et se compose de 16 stations allant de la place des Martyrs jusqu'à El-Harrach. D'autres extensions sont en cours de réalisation ou le seront prochainement permettant ainsi d'atteindre, en 2020, un réseau de métro d'une longueur de 40 km, reliant notamment la commune de Dar El Beïda (banlieue est d'Alger) à celle de Draria (les hauteurs ouest d'Alger). Le projet aura coûté plus de 90 milliards de DA, sans l'inclusion des travaux d`extension, dont une bonne partie a été déjà engagée et qui devrait porter à 139 milliards DA son coût total. Grâce à l'entrée en service de la ligne la Grande-Poste-place des Martyrs (longue de 1,7 km) et celle de Aïn Naâdja-Haï El Badr (3,6 km), cinq nouvelles stations ont vu le jour. Il s'agit en l'occurrence des stations de Ali Boumendjel et la place des Martyrs pour la première ligne, et les stations des Ateliers, de Aïn Naâdja I et Aïn Naâdja II pour la deuxième ligne. Ces lignes s'ajouteront aux trois déjà existantes: La Grande-Poste-Les Fusillés, Les Fusillés-Haï El Badr et Haï El Badr-El Harrach. Selon de récentes déclarations du ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zalène, le nombre de voyageurs via le métro d'Alger devrait s'élever à 300.000 voyageurs/jour avec ces nouvelles extensions. C'est sur instruction du chef de l'Etat que les financements nécessaires à la réalisation des extensions des lignes du métro d'Alger, devant aussi aller vers l'aéroport international Houari Boumediene, Baraki, et Bab El Oued, ont été alloués. L'extension des lignes du métro facilitera davantage le déplacement des citoyens et réduira les embouteillages au niveau de plusieurs communes d'Alger, notamment celles à forte densité de population. Après achèvement des travaux de réalisation des lignes El Harrach-Aéroport d'Alger, Aïn Naâdja-Baraki et place des Martyrs-Bab El Oued-Chevalley, assurés par le groupe public Cosider, le réseau des lignes du métro d'Alger devrait s'étendre sur 54 km avec 55 stations à l'horizon 2030. Classée au patrimoine culturel mondial de l'Unesco La mosquée Ketchaoua sauvée! Ce magnifique monument historique, où a notamment eu lieu la 1ère prière du vendredi après l'indépendance, était également au menu de la virée algéroise du chef de l'Etat. Abdelaziz Bouteflika, a ainsi procédé à l'inauguration de la mosquée Ketchaoua après sa restauration. La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Nouredine Bedoui, du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, du ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zalène, du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, et du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. Située à l'entrée de la Casbah, la mosquée Ketchaoua est considérée comme monument historique classé au patrimoine culturel mondial par l'Unesco. Fermée en 2008 après sa dégradation suite au séisme qui a frappé Alger et ses environs en mai 2003, la mosquée a connu des travaux de rénovation et de restauration confiés à l'Agence turque de la coordination et de la coopération (Tika) avec l'apport d'entreprises et d'archéologues algériens, en vertu de l'accord signé en septembre 2013 par les autorités algériennes et turques et qui a permis à l'Algérie de bénéficier de l'expérience turque en matière de restauration des sites historiques et de former des cadres algériens.