Le chanteur algérien d'expression kabyle Brahim Tayeb a animé vendredi à Alger, un concert, devant un public relativement nombreux, venu apprécier notamment, les pièces du dernier opus de l'artiste. Accueilli à la salle Ibn Zeydoun de l'Office Riadh El Feth (Oref), le spectacle, d'une durée de deux heures, a permis au public de redécouvrir l'univers musical prolifique de Brahim Tayeb, empreint de douceur et de créativité, dans un bel hommage à la poésie. Soutenu par un orchestre de Tizi Ouzou, de dix musiciens et six choristes, dont trois voix féminines, dirigé par le maestro-flûtiste Salem Kerrouche, l'artiste a étalé une quinzaine de pièces, parmi lesquelles, celles de "Sighed Itran-Ik" (allume tes étoiles), son dernier album, sorti en août 2017. Parmi les pièces entonnées avec une voix présente et étoffée, "Ansiyi wiyilane" (d'où je viens, à qui j'appartiens?), "Ussane B'kham Aq'dhim" (souvenirs de la vieille maison), "Tiflukin" (les embarcations), "El mahna", "Thaddar'thiw" (mon village), "Uliw yed'dokkes" (mon c£ur en sursaut) et "Dhi Lamane" (En toute sécurité). "Afennane" (l'artiste) du regretté Chérif Kheddam, a été reprise avec brio par l'artiste qui, commentant chacune de ses chansons, a interagi avec le public qu'il asollicité pour reprendre le refrain avec lui, avant d'interpréter "Ussane Enni" (ces jours là) et conclure dans le plaisir des sens, avec "Sighed itran-ik", chanté en duo avec la grande Hassiba Amrouche.