Le chef de service ORL au CHU de Béjaïa, le professeur Boudjenah Farid a fait savoir que trois enfants sur 1000 en Algérie sont sourds-muets ou malentendants. Le professeur Boudjenah a souligné que la surdité affecte la santé publique en Algérie, surtout qu'elle conduit dans plusieurs cas à un deuxième handicap, celui du langage pouvant créer des difficultés de scolarité et d'insertion sociale chez l'enfant. «Le dépistage précoce de la surdité aide à une bonne prise en charge de l'enfant affecté, surtout juste après la naissance et dans les premières années où il est possible de la traiter par un orthophoniste ou l'utilisation d'appareils auditifs et d'implant cochléaire», a-t-il conseillé. Le professeur Boudjenah a affirmé que l'Algérie possède tous les moyens de traitement de différents types de surdité, soulignant que l'implant cochléaire doit être utilisé en bas âge pour aider l'enfant à avoir une vie normale, à pouvoir étudier et à s'insérer dans la vie familiale et sociale.