7500 Algériens ont été victimes de mines antipersonnel françaises datant de l'ère coloniale, a indiqué le président de l'Association algérienne des victimes des mines, Mohamed Djouadi, rappelant la responsabilité de la France quant aux conséquences physiques et psychiques de ces mines. «De 1956 à 2017, nous avons recensé 7500 victimes, entre morts et blessés, des mines antipersonnel disséminées par l'armée coloniale française sur le sol algérien, durant la guerre de Libération nationale», a-t-il déclaré lors d'une conférence à l'occasion de la Journée mondiale des victimes des mines antipersonnel. A titre d'exemple, l'intervenant a rappelé que sur les trois explosions de mines recensées l'année écoulée à Tébessa et Sidi Bel Abbès, deux d'entre elles ont été mortelles, faisant savoir que les victimes ayant survécu à ces explosions, présentent des handicaps physiques à hauteur de 20 à 100% en plus des séquelles psychiques.