Les participants à la conférence nationale sur le thème «Les victimes des mines antipersonnel : modèle d'odieux crimes perpétrés par le colonialisme français en Algérie», ont mis l'accent, jeudi à Naâma, sur l'impérative reconnaissance par la France coloniale de ses crimes commis contre le peuple algérien. Ils ont, à l'issue d'une journée de travaux, confirmé les conséquences post-indépendance des crimes coloniaux qu'encourent jusqu'à présent les citoyens eu égard aux risques d'explosions de mines antipersonnel des lignes de Challe et Morrice. Les participants ont également recommandé la nécessité de lister toutes les données sur les victimes des mines antipersonnel et antigroupes par le recensement des invalides et handicapés, ainsi que la collecte de témoignages sur les séquelles des crimes coloniaux. Ils ont, à ce titre, rappelé que la France a renoncé, après le recouvrement de la souveraineté nationale, à ses engagements moraux et politiques des accords d'Evian, portant déminage des zones minées.