Les rédacteurs de la déclaration dénient le droit aux deux délégués de parler au nom des Ath-Irathen En marge des travaux du conclave extraordinaire de la Cadc tenu hier au théâtre Kateb-Yacine à Tizi Ouzou, un délégué du ârch des Ath-Irathen nous a remis une déclaration incendiaire à l'égard de deux délégués: Mammeri B. et Mouazer R., qui ont cosigné, avec sept autres délégués, ce qui est communément appelé la déclaration des neuf. Les griefs retenus contre eux sont entre autres «la trahison de l'esprit de la plate-forme d'El-Kseur» jugée «non négociable», la violation du code d'honneur du mouvement, la non-consultation de la base et «l'usurpation de la volonté populaire...». Les rédacteurs de la déclaration dénient le droit aux deux délégués de parler au nom des Ath-Irathen tout en affirmant qu'ils «ont été exclus définitivement du ârch», lors de l'assemblée générale tenue le 13 décembre dernier. Enfin, il a été réitéré l'exigence d'une réponse officielle et publique à la plate-forme d'El-Kseur et la libération des jeunes manifestants interpellés. Par ailleurs, l'un des deux délégués mis en cause, en l'occurrence Mammeri Boukhalfa, porte-parole de la confédération, contacté par nos soins, nous a fait la déclaration suivante: «La confédération des Ath-Irathen informe l'ensemble des coordinations de l'interwilayas que son seul et unique porte-parole, élu par l'assemblée générale des 82 villages est M.Mammeri Boukhalfa. Il sera, prochainement, mis fin à la campagne de dénigrement, de diffamation et de désinformation dont le chef d'orchestre est M.Dahlab C., habitant à Tizi Ouzou et dont l'objectif est d'atteler Larbaâ Nath-Irathen à l'«ârch» des Genêts comme une vulgaire charrette, ce qui est hors de question.»