Les ârchs ont parlé des actions à mener en faveur des détenus du mouvement. Sous la présidence tournante de Ath-Ghobri, Maâtkas et Beni-Douala, le conclave extraordinaire des ârchs de la wilaya de Tizi Ouzou s'est achevé tard dans la nuit de jeudi à vendredi. Les travaux, auxquels ont assisté 38 délégations, se sont déroulés à Azazga autour de la double commémoration printanière du 20 avril. Après le «satisfecit», concernant notamment «la mobilisation des populations», les délégués, qui se sont succédé, ont évoqué le problème de la Sonelgaz. Il faut rappeler que les ârchs ont, devant le refus de la Sonelgaz de défalquer de ses factures en énergie la redevance TV, appelé les citoyens à ne point s'en acquitter. Aussi, la Sonelgaz, après avoir fait, un certain temps, le dos rond, a procédé à quelques coupures. D'où cette réaction de la Cadc. Les ârchs ont également parlé des actions à mener en faveur des détenus du mouvement, de façon superficielle, du délicat problème de la représentativité des coordinations et du fonctionnement de la Cadc. Ces deux derniers points ont ainsi été renvoyés au conclave ordinaire qui se tiendra le 15 mai à Maâtkas. Les sujets qui fâchent, au même titre que la représentativité du document de réflexion sur les perspectives à donner au mouvement et les finances, ont également été ajournés. Les ârchs s'étant contentés d'adresser «une mise en garde à la direction de la Sonelgaz» afin que cette dernière «assouplisse ses positions et arrêtent de harceler les citoyens: (60%) selon les ârchs, qui ne se sont pas acquittés de leurs factures». Il a été aussi décidé de renforcer les sit-in hebdomadaires devant le tribunal de Tizi Ouzou. Plusieurs délégués ont pris à partie la presse. A de rares titres près, les journaux ont été accusés de «mal faire leur travail!» Pour les ârchs, la couverture des événements est mal assurée et pour certains, «il y a trop de subjectivité!» Aussi, étaient-ils plusieurs à déclarer que «l'information du mouvement, c'est au mouvement à la faire. On ne peut réellement compter que sur soi-même». Nombreux sont ceux qui pensent à un autre mode de communication. Une communication «sereine, vraie et surtout crédible». Il reste que le conclave d'Azazga a surtout rappelé la nécessité de renforcer le sit-in devant le tribunal de Tizi Ouzou, car pour certains délégués, ces sit-in se sont «effilochés» au fil du temps. Mais ce sera lors du conclave de Maâtkas, que les ârchs se pencheront sur les véritables problèmes de la Cadc: aspect financier, représentativité des délégués et surtout, perspectives politiques à donner au mouvement. Un «dossier» encore «explosif»