Les représentants de cette organisation sont pour une augmentation graduelle du Snmg. «Pour que notre pays arrive à enregistrer un taux de croissance de 7%, il faudrait qu'il y ait au moins 1 million de PME». C'est ce qu'a révélé, hier le président du Conseil national consultatif pour la promotion des PME (CNC), M.Zaïm Bensaci, lors d'une conférence de presse animée à l'hôtel El Djazaïr. Actuellement, il existe 250 000 PME. Un nombre très insuffisant, selon lui, dans la mesure où ces entreprises ont des répercussions très importantes sur l'économie du pays. Aussi, pour lui, il y a nécessité de multiplier le nombre des PME. «C'est le seul vecteur de croissance et de résorption du chômage». Sur un autre plan, il a regretté que les mesures d'accompagnement déployées par les pouvoirs publics ne sont pas suffisantes. Le CNL propose dans ce sens de moderniser les instruments d'aide à l'exploitation, de faciliter l'accession aux ressources bancaires, d'assainir le foncier industriel et doter le fonds de garantie en ressources supplémentaires. Dans cette optique, le président du CNC a annoncé à l'occasion que la Caisse de garantie de crédit pour le développement de l'investissement sera opérationnelle, dans quelques jours. Installée par le gouvernement, celle-ci est dotée d'un capital de 350 millions de dinars. S'agissant de l'accord d'association avec l'UE, il indiquera que ce dernier ne peut être que bénéfique à l'économie du pays. Par contre, il a reconnu que les entreprises algériennes n'ont pas été préparées pour faire face aux impacts de cet accord. «L'accord est là. On doit se mettre à niveau». Par ailleurs, évoquant la tripartite, M.Bensaci demandera à ce que le CNL soit une partie prenante dans le dialogue. «Le CNL qui regroupe les associations professionnelles et organisations patronales est le premier à être habilité à participer au dialogue avec le gouvernement et l'Ugta», dira pour sa part, M.Abdelwahab Benzaïm, membre du CNL et président de la Ligue des investisseurs algériens. Le CNL a été jusque-là présent à la tripartite en tant que consultant seulement. Les représentants du CNC, affirmera M.Benzaïm, ont formulé leur demande au gouvernement et attendent une réponse. Pour ce qui est du Snmg, le CNL est pour une augmentation graduelle de ce dernier. Il considère notamment que le débat instauré autour du pacte économique et social a donné lieu à un ensemble de réflexions et de propositions émanant des associations professionnelles et des organisations patronales. Pour les adhérents du CNC, l'entreprise doit être au centre des préoccupations économiques et les réformes structurelles doivent être accélérées. Il s'agit notamment d'approfondir la concertation entre les partenaires économiques et sociaux. «Le pacte économique et social devra prédéterminer la répartition des revenus», lit-on dans le rapport du CNC.