Réalisé par Francis Lawrence, le film est au programme à raison de trois séances par jour:14h, 17h et 20h00. Constantine débarque enfin à Alger. Il ne s'agit pas là de l'ancienne Cirta, capitale de Massinissa, roi de la mythique Numidie, mais du film de Francis Lawrence. Il est actuellement à l'affiche de la salle El Mougar, à Alger. Il est au programme jusqu'au 23 septembre, et ce à raison de trois séances par jour: 14h, 17h et 20h00. Interprété par Keanu Reeves, Rachel Weisz, Tilda Swinton, le film - d'une durée de 02h 01, sorti au printemps dernier - raconte la vie de John Constantine. Il porte les marques, voire toutes les spécificités de l'enfer, tel que décrit par Dante. John Constantine a vécu, l'espace de quelques instants, tous les supplices de l'enfer. Et cette plongée dans l'horreur a suffi pour mesurer ce qui l'attendrait s'il ratait sa deuxième et ultime chance de salut. Ressuscité contre son gré ainsi que les démons qui l'entourent, Constantine est de retour sur terre avec une mission bien particulière, celle de combattre et envoyer aux ténèbres les légions de Satan, et ce en dépit de la terrible maladie qui l'a terrassé. Cette tâche va mobiliser toutes ses forces. Ceci rend l'achèvement de la mission des plus difficiles. Toutefois, l'héros ne trouve aucune alternative: son dernier espoir de salut dépend de ce combat sans merci qu'il devra livrer contre le Mal. En effet, la thématique relative à la lutte mortelle entre les forces du Bien et celles du Mal figure dans la majorité des oeuvres cinématographiques américaines. Cette philosophie en constitue d'ailleurs le noyau. Constantine est «un duel entre le Bien et le Mal. Les invocations divines sont omniprésentes. Tout y est, des effets spéciaux jusqu'aux plans stylés. Toujours aussi monolithique, Keanu Reeves incarne la triste chair de ce soufflé aux démons, cependant truffé de bonnes surprises: le «Frenchie» Philippe Rousselot à la lumière, le Suédois Peter Stormare en Lucifer, et la Britannique Tilda Swinton, troublante en archange Gabriel pas si blanc que ça!» Aussi, dans ce film, on découvre un John Constantine -extralucide anticonformiste qui a littéralement fait un aller-retour aux enfers. Il devra aider Katelin Dodson, une femme policier incrédule, à lever le voile sur le suicide mystérieux de sa soeur jumelle. Encore un autre thème cher aux américains. Cette enquête leur fera découvrir l'univers d'anges et de démons qui hantent les sous-sols de Los Angeles d'aujourd'hui. Par ailleurs, les critiques du cinéma par le monde, fournissent des avis différents. Pour les uns, c'est «une oeuvre esthétiquement léchée, un véritable régal pour les yeux. En plus, Keanu Reeves, après s'être fourvoyé dans les deux suites de Matrix et quelques panouilles, est parfait dans le rôle principal (...). Sa présence est incroyable. (...) Francis Lawrence a dirigé son premier long métrage de main de maître. On attend avec impatience ce qu'il nous réserve pour la suite». Pour les autres «à partir d'une bande dessinée culte, sombre et nauséeuse, le premier film, bourré d'actions et d'humour décalé, d'un clipper qui n'a pas hésité à donner dans le paroxysme. [...] On pourra certes reprocher au film un scénario quelque peu fourre-tout [...] et un certain manque de conviction. [...] Reste un rythme qui ne faiblit jamais, des effets spéciaux toujours convaincants et l'impression durable d'avoir rencontré un film qui [...] ne ressemble à rien de ce qu'on pouvait connaître».