Monseigneur Paul Desfarges «Il n'y a pas de problème de liberté de culte en Algérie», a affirmé, hier, Monseigneur Paul Desfarges. Voilà qui va mettre un terme à toutes les accusations mensongères portées contre l'Algérie mettant en doute la liberté de culte. «Le problème de la liberté de culte ne se pose pas en Algérie et les lieux de culte de l'église catholique sont reconnus par les autorités algériennes», a déclaré hier, cité par l'APS, l'Archevêque d'Alger, Monseigneur Paul Desfarges. Avec des termes limpides et clairs, il a ajouté: «Je m'exprime en ma qualité de responsable de l'église catholique et j'affirme que le problème de la liberté de culte ne se pose pas en Algérie (...) La liberté de culte est garantie et assurée par la loi en vigueur dans le pays». Monseigneur Paul Desfarges rappellera également que l'église catholique en Algérie «dispose de ses lieux de culte qui sont reconnus par la loi». Revenant sur les informations rapportées par des Organisations non gouvernementales (ONG) sur la fermeture de certains lieux de culte et d'églises en Algérie, Mgr Desfarges a expliqué que «cela concerne l'église protestante évangélique et non l'église catholique» non sans préciser que l'église protestante d'Algérie (EPA) «est une association reconnue par les autorités algériennes». L'archevêque croit savoir que l'EPA «n'a pas encore réussi à homologuer certains de ses lieux de culte». Il ne s'agit donc pas de fermeture abusive et portant atteinte à la liberté de culte, mais d'une fermeture temporaire en attendant une conformité avec les lois de la République. L'archevêque a indiqué que les membres de l'EPA pratiquent leur culte «dans des lieux aménagés (salles ou habitations) en église», estimant que le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs est «disponible» à trouver une solution à ce problème et que les autorités algériennes «ne veulent pas que cette situation persiste». Pour rappel, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, avait précisé à ce sujet que «ce qui a été fermé, ce sont des établissements éducatifs, des logements ou des locaux commerciaux transformés, unilatéralement par certaines associations, en lieux de culte et non pas des églises au sens de la loi, et ce, parallèlement à une recrudescence du courant évangéliste et des prolongements extérieurs sans respect des lois de la République». Et à ce propos, il est à rappeler que la loi de 2006 stipule clairement que l'exercice collectif du culte a lieu exclusivement dans des édifices destinés à cet effet, ouverts au public et identifiables de l'extérieur et que les manifestations religieuses ont lieu dans des édifices, elles sont publiques et soumises à une déclaration préalable.