Projet «Alger smart city» Plus de 40 pays ont pris part à cet événement, ainsi que de nombreux experts et une quinzaine d'institutions internationales, à l'instar de la Banque mondiale ou de la Banque africaine de développement. Les travaux du colloque international sur les «villes intelligentes» se sont ouverts hier, à Alger. Lors de cette première journée, l'accent a été mis sur l'importance de développer les technologies globales et l'investissement de sorte à contribuer à l'ultra modernisation de la ville d'Alger. Les participants nationaux et internationaux à ce sommet sortiront à son issue, avec différentes recommandations allant justement dans ce sens. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, présent à cet événement, a longuement insisté dans son allocution d'ouverture, sur les enjeux de cet événement. Cette rencontre dira-t-il, «revêt un intérêt particulier pour notre gouvernement car elle se penche sur quelques-uns de nos défis majeurs». Le Premier ministre a énuméré à ce titre, l'association de notre jeunesse au développement du pays en premier lieu. Vient en second, la valorisation des nouvelles technologies de l'information et enfin, l'association des capacités de notre communauté à l'étranger au développement national. Ahmed Ouyahia a ainsi souligné l'importance de promouvoir le capital jeunesse, important pour le développement national. Ce que d'après lui, le gouvernement a bien compris. C'est pour cela que «l'Algérie a mis en place une politique volontariste de soutien des jeunes à créer leurs microentreprises en mettant à leur disposition des ressources financières fortement bonifiées, pour un montant de 10 millions de DA chacune.» Abordant par ailleurs, la mobilisation des technologies du numérique au service du développement, il n'a pas manqué de rappeler «tous les efforts et toute la volonté que l'Algérie mobilise à ce sujet», parmi lesquels, il citera «le nombre de diplômés universitaires dans le domaine du numérique, outre le fait que notre pays dispose de dizaines de milliers de kilomètres de fibre optique au niveau national». Il a encore souligné qu' «en ce moment, il est procédé à la mise en place d'une administration et d'un environnement numériques dans tous les domaines.» Toutefois, il conviendra que, «pour l'heure, nous ne disposons pas encore de villes intelligentes» et que l'Algérie est en retard dans plusieurs domaines. Ainsi, il a soutenu que cette rencontre «éclairera davantage la marche de notre pays sur la voie du développement». Fatiha Slimani, conseillère à la wilaya d'Alger et responsable du projet «Alger smart city», estime de son côté, que cette manifestation se trouve être une opportunité pour opérer une «remise à niveau de notre part, de l'ensemble des acteurs de l'écosystème, soit au niveau des administrations ou à celui des opérateurs économiques». Elle a précisé que ces experts sont en contact en ce moment même avec de nombreux jeunes qui sont au Parc Dounia, faisant savoir qu'une compétition de start-up y est organisée depuis trois jours. Fatiha Slimani a par conséquent soutenu que ce qui importe le plus aujourd'hui, c'est le contact avec les Algériens «en garantissant qu'il y ait un transfert de savoir-faire en matière de nouvelles technologies». La responsable a en outre émis son souhait que ce type d'initiative soit étendu au reste des wilayas, et pour cause, «la mondialisation nous impose d'être dans la tendance du développement, dans le cas contraire nous resterons éternellement à la traine.» Parlant du projet «Alger smart city», Fatiha Slimani évoque le fait que cet échange d'avis et de perception des choses lors de rencontres comme celle-là, qu'on peut parler de «contamination positive» en relevant. «des Algériens d'ici et d'ailleurs, des experts de l'étranger, des sommités internationales qui côtoient la jeunesse algérienne.» Elle a souligné que le quotidien des Algérois a déjà connu des changements, résultant de l'organisation de la première conférence des start-up et la seconde qui s'est déroulée, il n'y a pas longtemps à l'hôtel El Aurassi (Alger). Fatiha Slimani fera ainsi remarquer qu'un écosystème particulier et une communauté nouvelle voulant apporter un plus au développement national a commencé à se créer. «Il faut dire que ces nouvelles perspectives dissuadent de nombreux jeunes à rester dans leur pays», soutient-elle. La même responsable a indiqué que plus de 40 pays ont pris part à cet événement, ainsi que de nombreux experts et une quinzaine d'institutions internationales, à l'instar de la Banque mondiale ou de la Banque africaine de développement. Rappelons que ce sommet sera clôturé aujourd'hui.