L'inspecteur général de la pédagogie Msseguem Medjad a indiqué que les services concernés tablent en ce moment même sur la question. Les représentants du département de l'Education nationale ont insisté une nouvelle fois, sur la nécessité de réduire la durée du baccalauréat. Evoquant hier, en marge d'une conférence de presse sur l'évaluation des résultats des examens de 5e et du BEM, l'inspecteur général de la pédagogie, Msseguem Medjad, a indiqué que les services concernés tablent en ce moment même sur la question. «On ne peut plus continuer à organiser un bac qui dure cinq jours», a-t-il soutenu. Il estime par ailleurs, qu'il faut redonner à cet examen une spécificité et un nouveau caractère. «La réduction de cette durée doit par ailleurs s'accompagner par des outils pédagogiques à l'instar de l'introduction du contrôle continu dans la notation du bac», poursuit-il. Il a expliqué dans ce sens, qu'il faut penser à rendre à chaque filière «sa personnalité», «Notre projet consiste à se focaliser sur les matières principales de chaque branche», et c'est ainsi, d' après lui, que la durée de l'examen pourra éventuellement être réduite à disons deux jours et demi. Il a précisé toutefois, que cela ne signifie aucunement l'exclusion de telle ou telle matière: «Le contrôle continu englobera l'ensemble des matières, et n'en éliminera aucune.» Pour revenir à l'objet de la conférence de presse animée par Msseguem Medjad et la directrice de l'évaluation et de la prospection au ministère, Mme Mezaib. Les deux responsables se sont dits «plutôt satisfaits», des résultats obtenus aux deux examens de fin de cycle, primaire et moyen. Parlant de l'examen de cinquième (primaire), ils ont rappelé que près de 685 787 élèves ont réussi à passer en première année moyen. Il a été signalé par ailleurs, que le taux de réussite de l'examen de 5e, y compris les candidats n'ayant pas obtenu la moyenne de 10/20 à l'examen principal, a atteint 96,40%. La directrice de la pédagogie a relevé, que ce taux a connu une évolution satisfaisante au fil de ces dernières années. Passant ainsi d'une moyenne de 59% en 2005 à plus de 80% en 2018. En ce qui concerne l'examen du brevet d'enseignement moyen, BEM, là encore, les deux représentants ont affiché leur satisfaction quant au nombre d'élèves qui sont passés au palier du secondaire, soit un taux de 67,80%. D'autre part, les mêmes responsables ont fait savoir que les énoncés des sujets de toutes matières confondues étaient «à la portée de tous». Madjad Msseguem à cependant, tenu à relever que les personnes chargées de la conception des sujets des examens pour l'année 2018, ont privilégié la réflexion au parcoeurisme. Selon lui, cette nouvelle méthode a pu être établie en grande partie, grâce à la formation des enseignants et des inspecteurs qui rédigent les questions d'examens.