Lors de ce sit-in organisé par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), les grévistes ont fait connaître les problèmes auxquels ils sont confrontés après la reprise de leurs fonctions le 26 juin dernier après une grève de 8 mois Les médecins résidents ont organisé hier un sit-in à la place du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Mustapha-Pacha pour faire connaître les problèmes auxquels ils sont confrontés depuis la reprise de leur travail. Lors de ce sit-in organisé par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), les grévistes ont fait connaître les problèmes auxquels ils sont confrontés après la reprise de leurs fonctions le 26 juin dernier après une grève de 8 mois. Il s'agit du «non-paiement de salaires et du refus de réintégrer certains médecins» ainsi que «des comportements abusifs» des chefs de certains services à l'égard de ces médecins. L'objectif de ce sit-in est «de dénoncer les comportements de l'administration dont le refus de versement de salaires aux médecins malgré la reprise du travail le 26 juin dernier et les pratiques abusives des chefs de certains services à l'égard de ces médecins», a indiqué le porte-parole du Camra Mohamed Tileb dans une déclaration à la presse. Le Camra a, en outre, fait état de son entière disposition à reprendre le dialogue avec les ministères de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique afin de trouver des solutions aux problèmes non résolus. Pour rappel, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a indiqué, dans une déclaration en marge de la clôture de la session parlementaire, que le dossier des médecins résidents qui ont décidé de passer les examens de rattrapage du Dems, prévus du 1er au 19 juillet, était en cours d'examen au niveau du gouvernement. Les revendications des résidents portent essentiellement sur l'abrogation du caractère obligatoire du service civil et son remplacement par un autre système de couverture sanitaire pour l'intérêt du patient et l'épanouissement socioprofessionnel du médecin spécialiste, le droit à la dispense du service militaire, le droit à une formation de qualité pour le médecin résident, la révision du statut général du résident, le droit aux oeuvres sociales.