En 2017, la régularisation de la situation vis-à-vis du Service national a concerné des jeunes âgés de 30 ans et plus dont le nombre était de 235 000 à avoir bénéficié de cette régularisation. «La régularisation de la situation vis-à-vis du Service national des citoyens âgés de 30 ans et plus se poursuit» annonce le ministère de la Défense nationale dans un communiqué transmis à notre rédaction hier. Il s'agit de jeunes ayant atteint l'âge de 30 ans et plus au 31 décembre 2014, a précisé la même source. Le MDN souligne à ce titre que les jeunes nés en 1984 ou antérieurement sont concernés. Une disposition décidée par le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale. L'opération, assure la même source, «se déroule dans de très bonnes conditions». L'opération entamée depuis le début de l'année, jusqu'au 30 juin dernier, pour les jeunes, ayant bénéficié des mesures présidentielles dont le nombre «s'élève à 254.622», indique le même communiqué qui ajoute que 3633 résidant à l'étranger, dans le cadre de ces mêmes mesures, 833.453 retardataires des classes antérieures à l'année 2014, ont également été régularisés pendant cette même période». Le MDN informe les jeunes concernés que «les centres du Service national, à travers tout le territoire national, continueront à recevoir et à prendre en charge, avec toute la diligence requise, les personnes concernées, et ce, indépendamment des calendriers de passage fixés antérieurement». En 2017, la régularisation de la situation vis-à-vis du Service national des jeunes âgés de 30 ans et plus a fait que 235 000 ont bénéficié de cette régularisation, parmi eux plus de 3 000 Algériens résidant en dehors du pays. Dans le cadre de la même disposition accordée à des milliers de jeunes Algériens ayant eu maille à partir avec l'institution militaire, plusieurs milliers de retardataires des classes jusqu'à 2013 ont eux aussi bénéficié d'une régularisation. Ils étaient, jusqu'au 31 décembre 2017, plus de 657 000 à ne pas avoir rejoint leur classe, mais ont désormais régularisé leur situation. Ainsi, avec la décision prise de professionnaliser l'ANP, il est à l'évidence et par voie de conséquence, que l'ANP se passe des services de serviteurs extérieurs, au titre du Service national. L'option ne manquera pas d'introduire des investissements considérables sur le plan du renouvellement technologique de l'ANP, la formation des hommes et même l'implication de l'ANP dans le développement économique du pays. Il va sans dire que cela a engendré également la réduction du coût de la prise en charge des jeunes appelés du Service national, surtout en ces temps aussi difficiles qu'ils le sont depuis quatre ans où le pays traverse une crise économique et financière. La poursuite du programme de professionnalisation de l'institution, est désormais une réalité et c'est le vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, qui veille sur cette démarche avec ses multiples sorties et surtout avec son insistance sur la formation. L'ANP ne s'attache pas à cette professionnalisation sans avoir montré ses compétences dans des projets industriels d'envergure, dont la construction de véhicules et les missions premières de l'armée: la défense de l'intégrité du territoire national, la stabilité et la sécurité. Elle affronte ainsi des défis majeurs de jour comme de nuit pour lutter contre les narcotrafiquants, la contrebande et le terrorisme.