img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P180806-15.jpg" alt=""La présidentielle n'est pas notre priorité"" / L'urgence pour le parti de Ait Ahmed est la mobilisation de tous les acteurs sociaux pour la reconstruction d'un consensus national sur fond de déontologie politique. Une conviction à laquelle tient dur comme fer, Ali Laskri, le coordinateur de l'instance présidentielle du parti de l'opposition, le FFS en l'occurrence. La reconstruction de ce consensus national, a rappelé Laskri, s'inscrit dans la continuité des initiatives du FFS, en faisant participer tous les acteurs de la société civile, les syndicats autonomes entre autres. Lors de la rencontre qui l'a réunie samedi, avec les cadres et militants de son parti, à la salle Pax de Annaba, Ali Laskri a expliqué que le FFS donnera toujours la priorité à la mobilisation populaire, pour aboutir à un consensus national, dont le but est d'atteindre les objectifs politico-économiques et sociaux. Une vision devant éviter toutes atteinte et déstabilisation du pays. Selon Ali Laski, l'initiative du consensus national populaire étire ses racines de la guerre de libération, gagnée dignement avec un consensus national populaire. «Ce consensus national populaire construit par des dirigeants nationaux, sur la base de la déclaration du 1er Novembre et le congrès de la Soummam «, a rappelé Ali Laskri en ajoutant: «Ces référents adoptés également par le FFS dans sa politique, sont le fruit d'un consensus qui a conduit le peuple à la libération du colonialisme. Ce sont là les fondements pour délivrer le pays de cette situation critique.» Mettant en cause sévèrement la politique économique de l'Etat, Laskri a pris en exemple la politique du partenariat défaillante, adoptée pour le complexe d'El Hadjar. Dans le sillage de ses propos, le coordinateur national du FFS, a manifesté le dénigrement du FFS, quant au transfert des fonds publics et des actifs des entreprises vers le privé. Ouvrant plusieurs brèches sur la situation politique et socio-économique, Ali Laskri a dit: «Nous sommes l'un des plus riches pays au monde. L'Algérie détient des potentiels naturels inestimables. Depuis le pétrole, gaz et gaz de schiste, gisements d'or, de diamant et autres richesses. Des potentiels qui auraient pu permettre, les meilleures conditions de vie à notre peuple, que celle du Qatar». «Mais la mauvaise gouvernance généralisée a fait en sorte qu'une minorité soit riche avec l'argent du pouvoir alors que la majorité vit la pauvreté des promesses», a déploré l'orateur. Par ailleurs, le coordinateur national du FFS, s'est longuement attardé sur l'Ugta et le patronat, les qualifiant de partis politiques, représentant le pouvoir en place au lieu des travailleurs et des opérateurs économiques. Mettant en relief le rôle que joue le FFS sur la scène politique nationale, Ali Laskri a indexé ceux qui ont tenté de déstabiliser cette formation politique d'opposition. L'homme sans mâcher ses mots, a souligné clairement l'orientation des activités politiques du FFS sur la base du programme qui s'inscrit dans la construction de la lutte démocratique basée sur un consensus national et populaire en faveur d'un Etat de droit, de justice sociale, de souveraineté nationale et de libertés démocratiques. Affichant le maintien de sa formation dans la position portant sur un consensus national pour la création d'une deuxième République, il a dit que «le consensus en question, doit porter sur la création d'un Etat de droit. Un droit qui n'a jamais existé dans notre pays depuis l'indépendance», il a cité pour cela, l'exemple des voisins tunisiens avec le rôle accordé au parti politique islamiste Ennahda. Un pays, où le consensus tunisien a été bâti grâce aux syndicalistes de l'Ugtt. Abordant le volet de la présidentielle, le dirigeant du FFS a vivement critiqué les consultations et rencontres engagées par certain formations politiques. «Je ne connais pas ce consensus pour la prochaine présidentielle, à laquelle aspirent certaines parties et formations politiques», s'est étonné Ali Laskri qui a refusé la tenue de toutes consultations sur le sujet Par ailleurs, le porte-parole du FFS a manifesté sa satisfaction, quant à la réussite de l'initiative du processus de consensus national général, regroupant le peuple avec toutes ses franges sociales. La rencontre a été également une occasion pour Ali Laskri d'aborder la question de la restructuration des représentations locales du parti, où il a été, pour la wilaya de Annaba, procédé à l'installation de l'instance administrative, de la Fédération de wilaya. présidée par Redouane Bouchareb, celle-ci a pour mission, l'installation à travers les communes de Annaba, des 12 sections du parti, en perspective du congrès national prévu en décembre 2018.