Mohamed Bouhafs, le très controversé président du CRB Vendredi, et au dernier jour du stage que l'équipe a effectué à Tlemcen, le coach a eu une longue discussion avec son président ainsi que le nouveau manager général, Karim Bakhti, où cette situation a été évoquée. Le président du CR Belouizdad, Mohamed Bouhafs, avait promis à ses joueurs de commencer à verser l'argent dans leur compte à partir d'hier. Au final, cela n'a pas été le cas, puisque ces derniers ont été informés, dans la matinée, que cette opération a été reportée à aujourd'hui, à leur grand dam. Les protégés de Cherif El Ouezzani, dont la préparation de la nouvelle saison a été perturbée justement en raison de ce problème financier, passent, désormais, aux menaces. En effet, ils jurent de ne plus remettre les pieds au club et boycotter le match de samedi prochain au stade du 20-Août face à l'AS Aïn M'lila, si la situation ne s'améliore pas. Et le non-paiement des joueurs n'est pas la seule raison du bras de fer qu'ils ont engagé avec leur président, puisqu'il y a aussi le problème lié à l'hébergement des éléments habitant en dehors de la capitale. Ces derniers s'étaient entendus sur ce point avec leur président avant le début de la préparation, mais cela n'a, jusqu'à l'heure, pas été réglé. Le très controversé président du club de Belouizdad se doit, ainsi, de trouver une issue dans les meilleurs délais pour solutionner ce problème, surtout qu'il ne reste que quelques encablures avant le coup d'envoi de la nouvelle saison pour une équipe déjà secouée par une succession d'évènements. L'on citera, entre autres, la grosse saignée qu'elle a connue à la fin de la saison dernière ainsi que le fait d'avoir vu cinq entraîneurs défiler à la tête de la barre technique alors que la saison n'a même pas commencé: Taoussi, Aït Djoudi, Bougherara, Rouabah et finalement Cherif El Ouezzani. Même ce dernier ne risque pas de faire long feu, puisqu'à voir la situation actuelle, cela ne l'encourage pas, selon son entourage, à poursuivre sa mission. Vendredi, et au dernier jour du stage que l'équipe a effectué à Tlemcen, le coach a eu une longue discussion avec son président ainsi que le nouveau manager général, Karim Bakhti, où cette situation a été évoquée. Et au président de promettre de tout régler avant le match de samedi prochain, arguant le retard accusé jusque-là par des procédures administratives. Un sentiment du déjà-vu, puisqu'il s'agit du même motif qu'invoque le président chaque fois qu'il se trouve dans une situation pareille depuis son intronisation, il y a une année et demie de cela. Il a, lors de ce conclave, même promis à son entraîneur de renforcer l'équipe par trois nouveaux éléments avant la clôture du mercato, un gardien de but, un défenseur axial et un attaquant de pointe. Pour le premier poste, tout porte à croire qu'il s'agirait du portier du MO Béjaïa, Meziane, qui a trouvé un accord d'entente avec les dirigeants du Chabab dans la soirée de samedi. Pour les deux autres postes, plusieurs noms ont circulé, mais rien n'a avancé dans ce sens. Et même si le Chabab arrivera à s'attacher les services de ces trois joueurs, qui viennent s'ajouter à une quinzaine déjà recrutée, le problème ne sera pas pour autant réglé. Ceci, étant donné que le club est toujours interdit de recrutement jusqu'à ce qu'il paye une somme avoisinant les 9 milliards de centimes, représentant ses dettes envers la Chambre de résolution des litiges. Par ailleurs, et à en croire certaines sources, les responsables du Club sportif amateur (CSA), actionnaire majoritaire au niveau de la SSPA du club, continuent les négociations avec une société qui viendra «investir» au Chabab et mettre un terme à cette crise qui perdure. Jusqu'à l'heure, et contrairement à ce qui a été rapporté ici et là, tout est gardé au secret et aucune information n'a filtré concernant le nom de cette société ou encore la nature de son implication dans les affaires courantes du club, en tant que sponsor majeur ou actionnaire majoritaire. Les responsables du CSA mènent une course contre la montre afin de finaliser au plus vite ce dossier, et dégommer Bouhafs qui, selon eux et tous les amoureux du Chabab, est la source de tout ce que traverse actuellement le club phare de Belouizdad de par sa gestion «chaotique».