Abdelkader Bengrina a déjà présenté son initiative au FLN,à TAJ et au MSP. Le président du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina a rencontré, jeudi, le président du parti Talaie el Houriat, Ali Benflis, dans le cadre de la concertation autour de son initiative intitulée «L'Algérie pour tous». Les responsables des deux partis ont convenu, dans ce cadre, de se «distinguer avec un discours fédérateur rejetant les diatribes et les diffamations, d'autant que la conjoncture exige de tout un chacun de travailler pour l'Algérie», a indiqué le communiqué du mouvement. L'initiative du mouvement El- Bina, lancée en mai dernier, a pour but de «protéger le front interne, soutenir l'acquis démocratique et l'organisation de la vie partisane». Pour sa part, le président du parti Talaie el Houriat, Ali Benflis a présenté son programme de sortie de crise qui repose sur «l'organisation d'élections transparentes supervisées et organisées par une commission réellement indépendante...», a ajouté la même source. Cette offre politique appelle au «renforcement du front interne, à la préservation de l'unité nationale, à une sensibilisation accrue aux menaces qui ciblent le pays, une confrontation des périls éventuels, la poursuite du dialogue et de la communication entre les différentes forces nationales tout en inculquant la confiance parmi les différentes parties, la moralisation de l'exercice politique, la consécration du pluralisme, l'appui aux acquis démocratiques avec des législations à même d'insuffler une dynamique à la vie politique et le soutien à l'institution militaire dans ses missions constitutionnelles en vue de la mettre à l'abri des querelles politiques». Le chef du mouvement El-Binaa, Abdelkader Bengrina, transfuge du MSP, a déjà rencontré le président du TAJ, Amar Goul, également dissident du parti du défunt Mahfoudh Nahnah comme il a aussi présenté son initiative au MSP. Pour rappel, Abdelkader Bengrina avait annoncé que son mouvement «ne boycottera pas la prochaine présidentielle et sera présent soit avec son propre candidat ou à travers une alliance avec un autre candidat, selon les conditions définies par le conseil consultatif qui tiendra sa session ordinaire en automne prochain, pour trancher définitivement cette question». En évoquant les axes principaux de son initiative, il affirme qu' «elle est ouverte à tous et n'exclut personne car l'Algérie est confrontée aux grands défis sécuritaires et économiques, qui appellent à la mobilisation de toutes les forces en vue de la préservation de l'unité au sein de la société et de la sécurité et la stabilité de l'Algérie». Il avait soutenu lors de sa rencontre avec le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, que son initiative n'avait pas pour objectif de perturber celle du MSP qui porte le même nom, d'autant que la sienne «l'Algérie pour tous» devance celle du MSP et a été lancée trois mois avant. Il avait indiqué que «la position du Mouvement par rapport à l'élection présidentielle, qui adhérera avec l'Etat, soit en présentant son candidat ou par alliance, et ce, en vue de préserver l'acquis de la sécurité et de la stabilité, sera fixée par le conseil consultatif en octobre prochain». Il avait affirmé que «le choix du boycott n'était pas envisageable et personnellement il soutient le cinquième mandat».