Le président du CSA du CRB, Karim Chettouf, a affirmé, hier, que le président du conseil d'administration, Mohamed Bouhafs, n'avait pas encore été destitué, annonçant la tenue prochaine d'une assemblée extraordinaire des actionnaires «pour prendre une décision» à ce sujet. «Bouhafs n'a pas encore été destitué de son poste de président. Notre priorité actuelle est d'abord de régler les dettes du club pour permettre à l'équipe de bénéficier des licences de ses nouvelles recrues en vue du match face au Paradou AC samedi. Il y aura prochainement une assemblée extraordinaire des actionnaires qui prendra une décision concernant Bouhafs», a-t-il indiqué à l'APS. Et cette réunion, dit-on, ne saurait tarder du moment que la situation va de mal en pis et tout retard risque de se répercuter négativement sur le club, mais aussi sur les responsables du CSA, accusés d'avoir tergiversé avant d'entamer cette procédure et celle du dépôt du chèque reçu des services de la wilaya d'Alger, pour régler les dettes auprès de la CRL et retirer les licences des joueurs nouvellement recrutés. Chose qui s'est faite, selon les avis unanimes, très en retard, ayant causé au Chabab une défaite sur tapis vert face à l'ASAM, défalcation de trois points, ainsi qu'une amende de 100 millions de centimes. Hier, la LFP a remis les licences des nouveaux joueurs après le paiement des dettes par, justement, le CSA. Reste, seulement, quatre éléments, à savoir Attia, Bramki et le Guinéen Thiam, dont les dossiers ont été déposés après le délai, ainsi que le défenseur Kenniche, qui attend le TMS. Par ailleurs, des personnes «sages» de la famille du Chabab tentent de faire le rapprochement entre le président du CSA ainsi que celui de l'APC de Mohamed-Belouizdad, Mohamed Amamra. Les deux hommes se sont échangé les accusations par médias interposés, ce qui, de par les avis unanimes, n'arrangera nullement les affaires du club en ces moments cruciaux. Mais à vrai dire, le fossé s'est creusé entre les deux concernés et il est des plus ardus d'y parvenir.