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La relance du processus de Barcelone
MIGUEL ANGEL MORATINOS, AUJOURD'HUI, À ALGER
Publié dans L'Expression le 05 - 01 - 2005

La visite du ministre espagnol des Affaires étrangères vise, d'après Madrid, à raffermir l'alliance stratégique avec Alger.
M.Miguel Angel Moratinos, ministre espagnol des Affaires Etrangères, sera, aujourd'hui, l'hôte de l'Algérie pour une visite de travail s'inscrivant dans le cadre des «contacts réguliers» et du «dialogue intense» caractérisant les relations algéro-espagnoles. Les discussions avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, M.Abdelaziz Belkhadem, seront axées sur la préparation de la deuxième rencontre de haut niveau entre les deux pays, prévue en Espagne au cours du 1er trimestre de l'année en cours, la première s'étant tenue à Alger en novembre 2003. Cette visite confirme la volonté des deux pays de conférer un caractère privilégié aux relations bilatérales à travers l'institution d'un dialogue politique régulier de haut niveau tendant à la mise en place d'un partenariat global et rénové entre l'Algérie et l'Espagne.
La visite de Miguel Angel Moratinos, la seconde à Alger, traduit la volonté des deux pays de jeter les ponts d'un partenariat bilatéral dynamique et multisectoriel au sein de l'espace euro-méditerranéen, prenant en considération le rôle des deux pays dans la consolidation de la paix, de la sécurité et de la coopération régionale. José-Maria Aznar, alors Premier ministre espagnol, n'avait-il pas déclaré au lendemain de sa visite à Alger en 2003, que «son pays ne signe ce genre de traité qu'avec des pays avec lesquels il entretient des rapports privilégiés» en référence au Traité d'amitié, de coopération et de bon voisinage, signé entre Alger et Madrid en octobre 2002. Ce qui avait été assimilé par le Palais royal chérifien comme «une estocade». Joignant le geste à la parole, Aznar avait décidé d'augmenter le montant de la reconversion de la dette algérienne envers l'Espagne, laquelle passait de 50 à 100 millions de dollars et en affichant le soutien espagnol à l'Algérie pour son adhésion à l'OMC. Et depuis, les visites au niveau ministériel et les réunions des équipes de travail chargées de l'examen des dossiers en suspens, offrent l'occasion de souligner ce caractère privilégié des relations entre les deux pays et d'affirmer leur volonté d'accélérer le rythme de leur coopération économique, sociale et culturelle.
Cette corrida diplomatique permet également d'activer les accords conclus lors de la rencontre de haute niveau et de prendre les mesures visant à favoriser l'immigration légale dans le cadre des accords bilatéraux, la lutte contre l'immigration clandestine et dans le cadre de la coopération sécuritaire, contre le blanchiment d'argent entre Alger et Madrid pour faire face à la menace terroriste. D'ailleurs, ces sujets seront certainement au centre des pourparlers. Cependant la relance du processus euro-méditerranéen de Barcelone accaparera le plus gros lot des entretiens.
Le processus de Barcelone est, faut-il le rappeler, né en novembre 1995 d'une triple dynamique, et qui portait sur: le processus de paix israélo-palestinien, la démocratisation, la dynamique économique. Néanmoins, pour la réussite de ce processus, les partenaires de l'Euro-Méditerranée doivent se donner pour objectif d'en finir avec les conflits qui empoisonnent les relations dans la région: en Palestine, comme à Chypre et au Sahara Occidental, sans oublier l'Irak. Quoique ces dernières années et plus précisément depuis les attentats du 11 mars 2004 ayant fait 190 morts et le retournement politique qui s'en est suivi avec la victoire des socialistes, l'Algérie et l'Espagne ont accordé leurs violons surtout en ce qui concerne les questions d'intérêt commun et les positions à prendre sur les conflits régionaux et internationaux. Sur ce point, l'Espagne n'a pas adopté une politique de neutralité active à l'égard du dossier du Sahara Occidental comme veut le sous-entendre la presse marocaine. Bien au contraire, la diplomatie ibérique s'est toujours référée au plan Baker quant au règlement du conflit saharien. Ainsi, dans cette arène maghrébine, pour paraphraser un collègue, Alger joue admirablement au picador, cet assistant du matador qui n'est autre que Zapatero, qui affaiblit le taureau marocain en lui plantant des banderilles.
En outre, Alger et Madrid, à l'instar de Paris, ont élevé le niveau de coordination et de coopération en matière de lutte contre le terrorisme en tant que fléau transnational portant atteinte à la sécurité et à la stabilité des Etats de la région.
Au plan économique, la coopération entre les deux pays tend à connaître un nouvel essor à travers l'investissement direct, la prise de participation dans le capital des entreprises éligibles à la privatisation et la création de joint-ventures. Dans cette optique, les deux parties ont appelé à une utilisation optimale des instruments financiers disponibles, en particulier les Fonds d'aide au développement (FAD) et l'accord de conversion de la dette en investissements.


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