Nos poubelles sont déversées au bord des rues, la pollution envahit nos villes... A quoi sert le ministère de l'Environnement? A présent, absolument à rien. D'est en ouest, le pays est inondé d'ordures! Le ras-le-bol des Algériens est exprimé sur les réseaux sociaux, les cafés, les lieux publics et même dans les couloirs des urgences. Face au désastre, le tri à la source, l'installation et la mise en place d'usines de traitement, de plan et le recyclage des déchets sont devenus plus qu'un besoin vital et incontournable pour minimiser l'impact néfaste des ordures jetées dans nos rues à n'importe quelle heure, et n'importe où! Nos poubelles sont déversées au bord des rues, la pollution envahit nos villes. La situation, durant ce mois d'août, où la température dépasse les 35° à l'ombre, ne fait qu'empirer avec l'amoncellement des ordures sous le soleil brûlant... Ils disent que la propreté est d'abord une question d'éducation et de civisme, une responsabilité partagée entre le citoyen et le gouvernement. Pourtant, nous assistons à la passivité regrettable d'un «ministère» absent qui s'abstient de prendre au sérieux la question de la saleté qui gâche et décore à la fois nos quartiers... Récemment, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatma-Zohra Zerouati, avait indiqué avec assurance, que son département déploie de «grands efforts» pour une stratégie de protection de l'environnement et de promotion des énergies renouvelables «forte», basée sur un équilibre entre les diverses dimensions écologique, économique et sociale afin d'améliorer le cadre de vie des citoyens. Les alternatives proposées par les spécialistes du secteur pour rationaliser la gestion des déchets, ne semble pas donner de résultats. Ces solutions ne sont pas efficaces! Malheureusement, les maladies se manifestent, les conséquences de la crise des déchets sont bel et bien là. Depuis l'Aïd El Adha, les ordures s'amoncelaient et les artères de la capitale et des autres grandes villes, se sont transformées en dépotoirs à ciel ouvert. Depuis l'annonce de l'épidémie de choléra, la psychose règne. Sur qui tombe la responsabilité de l'apparition de cette maladie contagieuse qui vient essentiellement dans les milieux sales? Il y a eu un fort pourcentage de violence visuelle, morale et psychologique dans la crise du choléra. Dans le même sillage, on précise que les poubelles qui débordent et décorent nos villes, ne sont qu'un épisode d'une imprévoyance chronique à laquelle s'ajoute une nouvelle irréflexion irresponsable. Le choléra était prévisible. Mais la question qui s'impose est la suivante:viendra-t-il le jour où nous jugerons les responsables de ce désastre pour tant d'imprévoyance criminelle? Par ailleurs, il est important d'indiquer que la sensibilisation écologique et la prévention sont plus qu'indispensables pour préserver notre santé et notre bien-être. Il est temps que les collectifs et les associations jouent leur rôle dans la prévention, notamment sur le fait qu'il n'existe aucune collaboration entre le ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables et la société civile... Hélas!