Dans le même contexte, il a ajouté que les Etats-Unis comptent «former des forces armées locales et organiser des formations adaptées pour lutter contre le terrorisme». Il a également souligné à ce propos que si des forces locales étaient en mesure d'assurer la sécurité, les Etats-Unis pourraient commencer à réduire leur présence. Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis a indiqué hier que les forces armées américaines ne seront retirées de la Syrie qu'après l'éradication du groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (Daech/EI) et l'obtention de résultats aux négociations de Genève. Intervenant lors d'une conférence de presse, le chef du Pentagone a posé les nouvelles conditions du retrait des forces américaines déployés illégalement en Syrie, sans l'aval de l'ONU et sollicitation du gouvernement syrien. «Premièrement, nous devons éliminer les éléments du groupe terroriste Daech. Nous devons être sûrs que cette organisation est complètement détruite», a précisé M.Mattis. Dans le même contexte, il a ajouté que les Etats-Unis comptent «former des forces armées locales et organiser des formations adaptées pour lutter contre le terrorisme». Il a également souligné à ce propos que si des forces locales étaient en mesure d'assurer la sécurité, les Etats-Unis pourraient commencer à réduire leur présence militaire dans le pays. Quant à la troisième condition pouvant conduire au retrait des forces américaines, elle est liée au processus de Genève reconnu par l'Onu, qui devra permettra de tracer la voie qui mènera à la fin du conflit», a-t-il poursuivi. Le président américain Donald Trump avait déclaré en avril dernier qu'il souhaitait que les soldats américains quittent la Syrie pour ainsi réduire les dépenses militaires et considérait que «la mission de cette force avait été bien accomplie». Toutefois, le secrétaire à la Défense, James Mattis avait soutenu peu après que les troupes étasuniennes envoyées en Syrie ne seront pas rappelés de sitôt. Le gouvernement syrien avait dénoncé à maintes reprises la présence des soldats américains sur son territoire, réclamant officiellement au Conseil de sécurité d'intervenir pour mettre fin à l'«occupation». De son côté, le gouvernement Trump poussé par Israël qui a fait de la question de l'Iran une pièce maîtresse de sa propagande anti syrienne ne cesse de souffler le chaud et le froid, tentant de parvenir à la solution recherchée par le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu aussi bien dans les pourparlers avec la Russie devenue un partenaire incontournable sur l'échiquier du Moyen-Orient qu'avec la Turquie dont le rôle est certes ambigü, mais essentiel ne serait-ce qu'en tant qu'intermédiaire entre les deux camps malgré son ancrage atlantiste avéré.