Les rumeurs vont bon train Comme cela était annoncé depuis plusieurs jours, Julen Lopetegui a donc fini par être viré sans ménagement par Florentino Pérez Humilié (5-1) par le FC Barcelone lors du dernier Clasico, le Real Madrid de Florentino Pérez est au plus mal. Neuvième du classement de Liga et pas franchement fringant en Ligue des Champions (défaite face au CSKA Moscou, victoire étriquée contre Plzen), le club merengue présente un bilan catastrophique pour une formation de ce standing. Et forcément, dans ce genre de situation, c'est l'entraîneur qui trinque. Comme cela était annoncé depuis plusieurs jours, Julen Lopetegui a donc fini par être viré sans ménagement par Florentino Pérez. Il suffit d'ailleurs de lire une partie du communiqué publié par la Casa Blanca pour se rendre compte de la charge envoyée à celui qui a donc été viré de la sélection espagnole et du Real Madrid en moins de quatre mois. «La direction du Real Madrid estime qu'il existe une grande différence entre la qualité de l'effectif qui compte 8 joueurs nominés au Ballon d'Or, une première dans l'histoire du club, et les résultats obtenus à ce jour». Lopetegui parti, tous les regards se portent désormais sur l'homme qui aura la charge de l'équipe première. Mais contre toute attente, ce n'est pas l'Italien Antonio Conte qui a été nommé, mais l'entraîneur du Real Madrid Castilla, Santiago Solari. Un choix provisoire qui, selon les règlements de la Liga, laisse aux dirigeants madrilènes un délai de 14 jours pour confirmer définitivement l'Argentin dans ses nouvelles fonctions ou pour trouver un technicien plus confirmé. Annoncé comme le grand favori à la succession de Lopetegui, Conte n'est donc pas une piste à écarter. D'autant que la presse madrilène a dévoilé les raisons pour lesquelles le Transalpin n'a pas (encore) été engagé par Pérez, comme l'annonçaient les médias ibères ces derniers temps. Ainsi, selon Marca, Conte aurait bien analysé l'effectif merengue, mais ce dernier aurait des exigences qui feraient tiquer la direction du Real. En clair, après son licenciement de Chelsea, l'Italien sait qu'il doit toucher une dizaine de millions d'euros en guise de compensation d'ici la fin de la saison. Or pour renoncer à ce pactole (au cas où il retrouve un club), Conte veut avoir la certitude d'avoir un groupe renforcé au mercato d'hiver. Un attaquant central et un défenseur axial auraient ainsi été demandés par le technicien. Enfin, AS révèle que deux autres facteurs ont empêché la signature de l'ancien coach de Chelsea. Ce dernier réclamerait un contrat plus long que celui proposé par Pérez (deux ans). Enfin, Conte aurait été échaudé par la récente sortie médiatique de Sergio Ramos. «Je l'ai toujours dit: le respect se gagne, il ne s'impose pas. Nous avons gagné tous ces trophées avec les entraîneurs que vous connaissez. La gestion d'un vestiaire est plus importante que le savoir technique d'un entraîneur». Réputé pour être un coach à poigne, Conte est prévenu.