13 livres en français entre essai, roman, livre d'histoire, politique, cinéma sont déclinés ici et qui sont à acquérir au stand de l'entreprise nationale. Les Editions Anep ont fait fort en sortant une trentaine de livres rien que pour le Salon international du livre d'Alger dont une partie en langue française et une autre en langue arabe. On y trouve des livres d'histoire, d'autres sur le sport, le cinéma. Autant dire qu'il y en a pour tout le monde et pour tous les goûts. Abdelkrim Tazaroute publie «Cinéma algérien», un livre sur les «Acteurs, actrices sous les feux de la rampe»... Un livre sur la première génération des actrices et acteurs du cinéma algérien dont beaucoup sont venus du théâtre donnant naissance à l'époque à Rouiched, Sid Ali Kouiret, Sid Ahmed Agoumi pour ne citer que ceux-là. Un livre pédagogique et précieux qu'on se doit d'avoir chez soi rien que pour les informations précises données et que l'on peut consulter à tout moment. Un livre qui convient à tout le monde, aux professionnels du cinéma, aux étudiants comme aux curieux et passionnés d'art. «Ma vie, ma passion» est une autobiographie du célèbre entraîneur algérien Hamid Zouba. Un livre préfacé par Mustapha Dahleb qui nous renseigne sur non seulement le riche parcours de cet homme de football, mais aussi cette flamme qui l'anima pour mettre son expérience au profit des autres, lui qui représente tout une école dans ce domaine-là. Brahim Romani est docteur en littérature arabe moderne, mais pas que. Aux éditions Anep, il vient de publier un livre sur le docteur Boualem Bessaïh, intitulé «Dix ans avec le diplomate, le politique et l'intellectuel», un ouvrage dans lequel il dévoile «la personnalité hors du commun au parcours exceptionnel de cet ancien officier supérieur de l'ALN. Ce livre témoignage est fait d'informations, de confessions, de faits et d'opinions.Mustapha Cherif signe pour sa part un essai sous le titre «La civilisation musulmane. Modèle universel du juste milieu». Le monde subit une fin de civilisation et a pris une mauvaise direction. Encore dans la catégorie essai, Amine Kherbi signe quant à lui un livre intitulé «L'Algérie dans un monde en mutation. Regards sur la politique économique, la sécurité nationale et les relations internationales». Mostéfa Khiati quant à lui publie «Les irradiés algériens, un crime d'Etat». L'auteur y revisite un aspect peu connu de la guerre d'Algérie, celui des essais nucléaires français et leurs conséquences terribles sur les êtres humains et la biosphère. Côté roman, Mohamed Abdallah signe «Souvenez-vous de nos soeurs de la Soummam». Un livre à plusieurs voix féminines qui cherchent leur voie au lendemain de l'indépendance d'Algérie. La femme est aussi au centre du roman de Lila Benazaza qui publie chez l'Anep «Un arbre. Fleurir à l'aube», l'histoire d'une rencontre de deux femmes. L'une fuyant son statut de femme battue et l'autre portant en elle un lourd secret et cherchant à le partager...Kader Ferchiche évoque quant à lui dans «Moi, soldat algérien, de la guerre 14-18» l'histoire de l'aïeul de Valentina Montini, une jeune femme européenne qui découvrit dans son grenier un manuscrit de cet homme, Sassi Bouataleb...La femme sous le prisme de la guerre est aussi donnée à lire via le livre de Yamina Chealli, «Une femme au maquis», Un livre qui raconte son combat, mais celui de toutes ces femmes qui se sont sacrifiées pour un seul combat: la liberté de l'Algérie. L'histoire est aussi traitée dans le livre de Mohamed Balhi qui nous dresse le portrait du Dey Hussein, Dernier souverain d'El Djazair. (1818-1830). Kamel Bakiri quant à lui évoque avec force détails dans «La péninsule de Collo, l'histoire d'une région». Un livre préfacé par le spécialiste en patrimoine Abderrahmane Khelifa. Abdelmadjid Ibn Tchoubane raconte dans son récit «Quaâda, au coeur de la Médina» une ribambelle de souvenirs comme autant de lieux mythiques chargés d'histoire, racontés au détour d'une agréable quaâda où se bousculent des personnages des plus originaux et les situations les plus inattendues partant de la Casbah, Bab El Oued, Madame l'Afrique etc. Enfin Ammar Belhimer signe un livre percutant intitulé «Les voix de la paix. Rahma, concorde et réconciliation dans le monde». Un essai portant sur «les politiques de réconciliation qui visent partout à asseoir un dialogue entre protagonistes pour panser les blessures, réparer les dégâts matériels, physiques et psychologiques, avant de retrouver le chemin du développement, de la démocratie et des libertés»...