Réuni en session extraordinaire pour évaluer l'actuelle rentrée scolaire, le Conseil de l'Union des parents d'élèves de la wilaya de Béjaïa n'a rien relevé de nouveau à même de satisfaire les parents d'élèves. L'UPE de Béjaïa, la nouvelle concurrente de la traditionnelle Fédération des parents d'élèves sort de sa réserve pour dénoncer la présente rentrée scolaire «qui ne diffère pas des précédentes», selon les termes de la déclaration rendue publique hier. L'insuffisance des infrastructures scolaires «s'est traduite par la surcharge des classes», estime l'UPE faisant toucher du doigt «le gel de nombreux projets, et le retard enregistré dans la réalisation de différents infrastructures (lycées, CEM, classes d'extension...). Le conseil de l'UPE de Béjaïa a déploré également «le manque de moyens pédagogiques (tables, chaises), et les moyens humains, notamment le personnel des ouvriers professionnels et administratifs, pour le fonctionnent des cantines scolaires, entravant ainsi la gestion et le bon déroulement de la scolarité de nos enfants». Se voulant plus précise, l'UPE cite les établissements scolaires du 1er cycle (primaire), qui sont les plus touchés par ces problèmes récurrents, en plus de la dégradation avancée constatée, pour leur grande majorité et dont certains sont à même de présenter un danger certain pour les élèves». Le cas des écoles primaires d'Aokas et de Bouhatem, à Toudja, sont particulièrement désignés en exemple. Ce qui, juge l'UPE est le résultat de «la gestion de ces établissements par les APC aux budgets restreints, montrant aussi leurs limites dans la gestion des cantines et du transport scolaire, par suite de la réduction des dépenses publiques au détriment du bien-être de nos enfants». A ce titre, le conseil interpelle les pouvoirs publics et les élus «pour une prise en charge réelle de tous les problèmes des établissements, afin de mettre les conditions adéquates de scolarité et de sécurité». L'UPE a plaidé aussi «la révision de la carte scolaire, qui doit être actualisée, en fonction du développement social et des structures d'accompagnement conformément à la loi d'orientation» et ce, ajoute-t-on, «pour assurer un répartition équitable du personnel pédagogique et administratif, afin de mettre en place un environnement favorable, pour un enseignement de qualité».