Mouad Bouchareb ; Amar Saâdani Djamel Ould Abbès a fait savoir qu'il n'est pas invité à ces consultations par ses successeurs. Une source du nouveau directoire du FLN, a affirmé que le coordonnateur de l'instance dirigeante du parti, Mouad Bouchareb, a pris langue avec l'ex-secrétaire général du parti, Amar Saâdani. Ce dernier est libre de choisir.L'agenda du coordonnateur est très chargé. La rencontre avec Abderrahmane Belayat, l'ex-coordonnateur de la direction unifiée du FLN, était prévue à la fin de l'après-midi de la journée d'hier. Les discussions lors de cette réunion, porteront notamment sur «l'organisation du congrès extraordinaire». Après, Abdelkrim Abada, Abdelaziz Belkhadem, Abderrahmane Belayat, ce sera le tour de Amar Saâdani. On cite d'autres invités à l'image des anciens ministres comme Abdelaziz Ziari, Mohamed Seghir Kara, Saïd Barkat, Rachid Harraoubia, Amar Tou et d'autres caciques. Il convient, toutefois, de souligner que Djamel Ould Abbès a fait savoir qu'il n'est pas invité à ces consultations par ses successeurs. Intronisé à la tête du parti en août 2013 et forcé à la démission en pleine session du comité central en 2016, Amar Saâdani revient par la grande porte. Il aurait été accusé «de travailler en catimini pour les intérêts d'un autre cercle au pouvoir». A titre de rappel, il avait alors justifié sa démission par des raisons de santé, en affirmant que son absence prolongée durant l'été précédent était liée à ses ennuis de santé. Malgré le discours apaisant et fédérateur du nouveau coordonnateur du directoire, il faut dire que des divergences profondes divisent ces personnalités, difficiles à s'entendre pour un même objectif ou une quelconque sortie de crise. Par ailleurs, le FLN va revoir les candidatures au renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation au niveau de 10 wilayas sur 48. Les sénatoriales prévues pour le 29 décembre du mois en cours, est une autre urgence que Mouad Bouchareb devrait prendre en compte. Ces dossiers ont été mis en suspens pour différentes raisons, dont le trafic et l'achat de voix, des pratiques observées lors des dernières primaires marquées par le bouleversement au niveau de la direction du parti. A ce propos, il a souligné que «les candidats du parti désirant occuper des postes de responsabilité en matière électorale doivent s'imprégner des valeurs et des principes du parti», relevant que le FLN est «un réservoir de compétences et de cadres». Concernant le candidat du parti à la prochaine élection présidentielle, Bouchareb a souligné que «l'actuel mandat du président n'est pas arrivé à son terme et notre parti soutient le président de la République». Selon Abdelaziz Belkhadem, «la mission du coordonnateur du parti est difficile, mais pas impossible d'autant qu'elle peut être concrétisée par la mise en place d'un plan d'action et le choix des moyens et des valeurs en lesquelles croit le FLN».Il a mis en avant que l'action future du FLN doit «exclure les intrus du parti et lutter contre la corruption», soulignant la nécessité de revenir au «mécanisme du vote à bulletin secret, à commencer par le poste de secrétaire de kasma jusqu'au plus haut poste de direction». Dans le contexte actuel, beaucoup de choses s'imposent au FLN pour dépasser la situation du fait accompli, légitimer la nouvelle équipe et surtout clarifier la situation.