Un groupe de locataires «impose» sa loi à propos d'un espace domanial commun à Kouba. Les locataires d'un immeuble donnant sur une cour de près de 2000 m2, attenant à un bien domanial comme l'atteste un document officiel, ont fait de cet espace une «propriété privée» dont ils ont fermé l'accès aux riverains pour y stationner dont les nombreux journalistes travaillant en face du dit-lieu. Ils ont même planté des arbres longeant les habitations des riverains jouxtant cette cour en les privant ainsi d'aisance pour accéder à leur propriété. Ces locataires n'ont pas trouvé mieux que de saisir les services de la wilaya d'Alger qui ont procédé à la destruction pure et simple de la barrière en dur bâtie à l'entrée à ladite-cour ainsi qu'à la démolition d'une baraque érigée en guise de poste de garde afin de protéger les locataires des lieux sis au 02, rue Mansour Eddahabi dans la commune d'Hussein Dey. Cette action regrettable, à laquelle ont pourtant participé les services d'ordre de la wilaya d'Alger, des représentants de l'APC de Kouba et de la daïra découlerait d'une réquisition du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. Cette démarche entreprise par un groupe de locataires foule aux pieds la décision du wali en décidant d'ériger «une nouvelle barricade» sur laquelle se trouve un panneau indiquant que c'est une «propriété privée». N'est-ce pas qu'il s'agit là d'un acte anti-citoyen dénotant que ces personnes font fi des lois de la République? Cerise sur le gâteau, les services des Domaines ont signifié tout récemment et clairement sur papier que l'espace en question (la cour) est un «bien de l'Etat» à la disposition de tous les riverains. Avec toutes ces décisions, toutes ces preuves, le flou persiste et le citoyen lésé n'est toujours pas rétabli dans le droit. Le plus triste, voire le plus inquiétant, dans cette affaire est le silence (?) observé par les autorités communales, de la daïra et surtout de la wilaya d'Alger qui ont émis une réquisition signée des mains du wali. On se moque de vous M. Zoukhe!