Une placette du domaine communal devenue «propriété privée». Suite à une plainte dont l'objet a récemment été relaté dans la presse nationale, une «seconde» réquisition ordonnée par le wali d'Alger en date du 20/12/2018, n'a pu être menée à terme pour une mission d'urbanisme concernant la démolition d'un muret et d'une baraque érigés sur un terrain domanial barrant l'accès à une placette relevant du bien foncier de la commune d'Hussein-Dey (Panorama). L'exécution de ladite mission a été empêchée par l'absence sur les lieux (encore une fois!) du vice-président chargé de l'urbanisme et du chef de service de ce département. Cette «dérobade» s'apparente à un «mépris» flagrant des décisions du wali qui a ordonné cette 2ème réquisition. Une première réquisition, datée du mois de mai 2017, est restée pendante quant à son application. Elle est due aux «absences répétées» sur le terrain du vice-président de l'APC d'Hussein-Dey, chargé de l'urbanisme et du chef de service de cette institution. Suite à cette absence, les services d'ordre mobilisés à cet effet, se sont vus contraints de quitter les lieux avec leur matériel sans accomplir leur mission de démolition conformément à la 2ème réquisition ordonnée par le wali d'Alger. Pour le plaignant «à l'entame de la construction du mur bloquant l'accès de la placette, la porte électrique, pesant près d'une tonne qui était installée, n'a toujours pas été évacuée. Elle est entreposée sur le portail du bien immobilier bloquant ainsi l'accès à mon domicile familial. En plus, les auteurs de cet acte anti-citoyen'' ont planté des arbres devant le portail de ma maison «gênant» fortement l'accès à mon domicile». Ce dernier affirme qu'il s'agit là de «complaisance» répétée face aux multiples décisions du wali d'Alger et que le placement d'un panneau «Propriété Privée» sur un domaine communal, propriété de l'Etat, «dépasse les limites de la loi et le concept de vivre ensemble''».