L'usine reste fermée tant que les résultats des analyses ne seront pas disponibles. Interminable! L'affaire du jus en poudre Amila se poursuit. Après plus d'une semaine du début de l'histoire, les résultats des tests ne sont toujours pas là. Sur les réseaux sociaux, la page «Amila Algérie» a publié une photo intitulée «Amila répond à vos questions». Il y est écrit, en réponse à la question «pourquoi le pyrazole n'est pas mentionné sur l'étiquetage du produit?», que «le pyrazole n'est pas et n'a jamais été un ingrédient» du jus en poudre incriminé. La page en question a été ouverte dernièrement «pour répondre aux préoccupations de nos consommateurs», a déclaré la responsable de la communication de l'entreprise. La production de l'usine, qui existe depuis 2003, est suspendue. Tout a commencé lorsque le directeur de l'éducation de la wilaya d'El-Bayadh a envoyé une note aux établissements sous sa tutelle, les pressant de lancer une campagne de sensibilisation contre la consommation du produit en question. Le même directeur, avait alors affirmé que des analyses avaient été effectuées par le laboratoire de la Police nationale situé à Châteauneuf. Ce qui suppose que des résultats étaient déjà disponibles, il y a plus d'une semaine. Sur la publication de Amila Algérie, l'entreprise a affirmé: «Nous n'avons pas encore vu ni eu entre nos mains aucune analyse ou preuve de la présence de pyrazole dans notre produit.» «De multiples analyses complémentaires ont été lancées et nous sommes en étroite collaboration avec les autorités [...] pour mettre la lumière sur cette affaire», a ajouté l'entreprise. Cette dernière appelle, néanmoins, les consommateurs à attendre les résultats des analyses en cours, avant de consommer le jus Amila. «Par mesure de précaution, nous avons gelé l'activité Amila en collaboration avec les autorités compétentes», a-t-elle ajouté. L'entreprise souligne enfin, que tous ses composants et ingrédients répondent aux normes algériennes et internationales et que sa première considération était la santé de ses consommateurs. S'il est vrai qu'aucun résultat d'analyses n'est disponible, les allégations du directeur de l'éducation de la wilaya d'El-Bayadh sont donc infondées.