Elle sera suivie, le 22 du même mois, c'est-à-dire le lendemain, d'actions de protestation sur le terrain (rassemblements...), au niveau des directions de l'éducation du pays. L'intersyndicale décrète une grève nationale pour le 21 janvier prochain. Les différents syndicats autonomes relevant du secteur de l'Education nationale ont tranché hier, la date du débrayage annoncé il y a des semaines maintenant. Et ce à l'issue d'une rencontre ayant regroupé les représentants de ces entités syndicales. Elle sera suivie, le 22 du même mois, c'est-à-dire le lendemain d'actions de protestation sur le terrain (rassemblements...). Les syndicalistes continuent de pointer du doigt la politique de la tutelle qui, selon eux, «a induit la fermeture de toutes les formes de dialogue». Contacté à l'issue de la réunion d'hier, Boualem Amoura, secrétaire général du Satef a indiqué à L'Expression que même si la décision d'observer cette grève est maintenue, «la balle est dans le camp de la première responsable du secteur Nouria Benghebrit». Il a expliqué dans ce sens que si cette dernière accepte de s'ouvrir de manière sérieuse au débat, «le débrayage pourra éventuellement être évité». Boualem Amoura a ajouté que les syndicats veulent trouver des compromis avec la tutelle afin d'éviter la situation de crise. Il dira en revanche que dans le cas ou Nouria Benghebrit ne propose pas des garanties solides, la grève du 21 janvier ne sera que la première action d'une longue série. Rappelant par ailleurs que le 22 du mois en cours, des sit-in sont prévus un peu partout au niveau des directions de l'éducation. Le SG du Satef conclut en souhaitant que «les démarches qu'entreprendra la ministre soient sincères et concrètes». Pour sa part, Nouria Benghebrit s'est voulue lors de ses dernières sorties médiatiques, assez rassurante par rapport aux perturbations qui s'annoncent dans son secteur. Elle a indiqué que ses relations avec les syndicats autonomes, les mêmes qui s'apprêtent à initier cette grève, sont «apaisées», lesquelles se distinguent par «un dialogue permanent». D'après ses déclarations, «une rencontre avec l'intersyndicale est programmée pour les prochains jours». Par ailleurs, s'exprimant sur la teneur de la grève qui se prépare et de son impact sur les établissements scolaires, Nouria Benghebrit avait indiqué qu'il y aura certainement des perturbations.