Le marché de véhicules d'occasion d'Akbou, le plus prisé de la région de l'Est après celui de Sétif, a été attribué pour la somme de 14,1 milliards de centimes pour une durée de trois ans. Fermé par la mairie depuis le 4 janvier, «suite à l'infructuosité des trois adjudications relatives à sa concession», le marché hebdomadaire de véhicules d'occasion d'Akbou, à Bouyizène, est de nouveau opérationnel depuis hier.L'annoncé a été faite jeudi par le maire d'Akbou, Mouloud Salhi, dans un avis à la population diffusé par affichage et sur les réseaux sociaux, précisant que «le marché de véhicules d'occasion a été attribué en location à un particulier, au terme d'une séance d'adjudication, qui a vu la participation de cinq soumissionnaires».Le marché de véhicules d'occasion d'Akbou, le plus prisé de la région de l'est après celui de Sétif a été attribué pour la somme de 14,1 milliards de centimes pour une durée de trois ans (2019-2021), indique encore le maire d'Akbou, Mouloud Salhi. Comparé aux précédentes adjudications, selon l'APC d'Akbou, le prix d'attribution est nettement en baisse. La collectivité perd ainsi deux milliards de centimesLa nouvelle de la réouverture de ce marché, qui draine des milliers de personnes chaque vendredi, redonne de l'espoir à des centaines de personnes, commerçants et autre trabendistes, dont l'activité est intimement dépendante de ce lieu.La fermeture du marché des véhicules prévue sur tout le mois de janvier n'a finalement duré que deux vendredis avec toutefois des incidences sur la Trésorerie communale. Il s'agit, croit-on savoir, d'un manque à gagner de 500 millions de centimes. Il en est de même pour les centaines de personnes qui se sont retrouvées au chômage. L'Assemblée communale lancera, selon les recoupements d'informations en notre possession, «une zone industrielle située au niveau du site de Bouyizane, aux jeunes promoteurs d'investir et d'en promouvoir la création d'emplois et de richesses, d'une part, et, d'autre part, à l'extension et à la modernisation du marché de gros de fruits et légumes, ainsi que le marché de véhicules qui, dans un proche avenir, constituera un vrai pôle d'activités commerciales».Deuxième commune de la wilaya de Béjaïa, Akbou traîne en matière de développement et ce en dépit des potentialités financières dont elle dispose. La zone industrielle de Taharacht, malgré toutes les unités industrielles de la région et les marchés de gros et de véhicules, constituant l'essentiel de sa richesse, les différents exécutifs qui ont eu à présider, ces 10 dernières années, aux destinées de ladite commune, n'ont jamais exploité ces activités pour donner un souffle au développement de la commune. Les blocages successifs de l'Assemblée se sont soldés par la non-réception de plus de 900 projets financés sur le budget communal.