Nouria Benghebrit a indiqué que le projet de PV commun, comportant les importantes préoccupations ayant été examinées avec le partenaire social durant les rencontres organisées la semaine dernière, a été adressé par le département ministériel aux syndicats. Le ministère de l'Education nationale a récemment remis aux syndicats autonomes, le procès-verbal ayant sanctionné les rencontres entre les deux parties. C'est ce qu'a annoncé jeudi dernier, la première responsable du secteur, Nouria Benghebrit. «Le projet de PV commun, comportant les importantes préoccupations ayant été examinées avec le partenaire social durant les rencontres organisées la semaine dernière, a été adressé par le département ministériel aux syndicats», avait-elle assuré en marge de la célébration de la Journée internationale de l'éducation. Elle a en outre précisé que «le projet de PV des rencontres bilatérales avec les syndicats relevant du secteur de l'éducation a été communiqué à l'ensemble des syndicats, notamment ceux ayant appelé à la grève du 21 janvier ou ceux souhaitant soulever une série de préoccupations au ministère», mettant en relief l'ouverture du dialogue avec ses partenaires sociaux. Du côté de l'intersyndicale, les cinq organisations le composant se sont réunies jeudi pour faire le point sur la situation et décider de l'avenir de la protestation. En ce qui concerne le contenu du PV en question, le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) a fait part de son insatisfaction, après avoir eu vent des dispositions qui y sont incluses. «Les six syndicats ont décidé d'accorder au ministère un délai jusqu'à la mi-février et que le collectif se réunira le 15 février prochain pour décider des démarches à suivre», a indiqué son secrétaire général Boualem Amoura, repris par l'APS. Il a ajouté dans ce sens que «la ministre avait promis de soumettre les préoccupations ne faisant pas partie des prérogatives de son secteur au gouvernement, comme prévu dans le projet du PV». Pour rappel, le collectif des syndicats autonomes avait organisé le 21 janvier dernier, un débrayage d'une journée au niveau des établissements scolaires du pays. La grève a été largement suivie d'après les syndicats, exception faite des lycées où l'engouement n'était semble-t-il pas au rendez-vous. De son côté, le département de Nouria Benghebrit avait affirmé que le personnel enseignant n'a pas répondu en masse à l'appel à la grève, avançant un taux de suivi de 8% contre 57 ¨% de l'intersyndicale. Par ailleurs, les entités syndicales réaffirment leur attachement à la contestation jusqu'à ce que la tutelle daigne prendre en charge les nombreuses revendications soumises depuis un moment maintenant par les représentants des travailleurs du secteur. La plateforme des revendications porte essentiellement sur des aspects socioprofessionnels et pédagogiques, à l'instar de la reclassification du personnel du service économique, celui de l'orientation scolaire et professionnelle, ainsi que les laborantins et les superviseurs, outre le maintien de la retraite proportionnelle sans condition d'âge et la mise en place de mécanismes rétablissant l'équilibre du pouvoir d'achat. Les syndicats grévistes revendiquent, également, d'actualiser la prime de zone sur le nouveau salaire de base outre que celui adopté en 1989, de permettre aux professeurs formés avant le 3 juin 2012 de bénéficier d'une promotion au grade de professeur formateur en valorisant leur expérience professionnelle, de préserver les vacances de fin de semaine, et d'octroyer au personnel le droit à un congé de maladie.