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Le FMI en médiateur
REOUVERTURE DE LA FRONTIÈRE ALGERO-MAROCAINE
Publié dans L'Expression le 22 - 11 - 2005

Le directeur général du FMI propose de dépasser les «aspects politiques de la question» pour «l'intégration économique du Maghreb».
«Même si le sujet n'est pas à l'ordre du jour de cette conférence, il va sans dire que la réouverture de la frontière entre l'Algérie et le Maroc contribuerait fortement à stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays et dans la région», considère le directeur général du Fonds monétaire international, Rodrigo De Rato, lors d'une conférence consacrée à la facilitation des échanges commerciaux entre l'Algérie, le Maroc et la Tunisie, ouverte hier à Alger. Il faut dire que M.De Rato est venu à Alger spécialement pour tenter de trouver un terrain d'entente pour impulser les rapports économiques dans la région du Maghreb. Le directeur général du FMI voit en la fermeture de la frontière entre l'Algérie et le Maroc, le principal obstacle au commerce dans la région du Maghreb. Même si la réouverture des frontières entre les deux pays, fermées depuis les attentats de Marrakech de 1994, dépend d'un dégel politique, Rodrigo De Rato revient sur ses pas pour proposer encore une fois une discussion à propos de la réouverture de la frontière qui, selon lui, constitue une condition majeure pour booster les échanges commerciaux dans le Maghreb. «Comme je vous l'ai indiqué à Washington, je propose que nos débats aujourd'hui s'en tiennent à une approche pragmatique qui s'inspire des efforts et des expériences en cours et privilégier les questions techniques en mettant de côté les aspects politiques», a-t-il considéré en des termes propres à lui. Même si la réouverture de la frontière entre l'Algérie le Maroc dépend d'une décision très officielle, le directeur général du FMI, en visite spéciale à Alger, propose de dépasser les «aspects politiques de la question» pour «l'intégration économique du Maghreb». Sur initiative du Fonds monétaire international (FMI), des délégations représentant les trois pays maghrébins, en l'occurrence l'Algérie, le Maroc et la Tunisie, se sont réunies, hier à Alger, pour donner un coup d'accélérateur aux rapports économiques et aux échanges commerciaux. Cette rencontre se veut une occasion pour relancer le projet de reconstruction de l'Union du Maghreb arabe (UMA), mais sous un cachet économique, un projet qui traîne lamentablement la patte. C'est aussi une manière de permettre aux trois pays «de tirer le plus grand profit de leur intégration commerciale avec l'Union européenne et le reste du monde, mais aussi d'assurer une croissance économique plus élevée», dira le directeur général du FMI. Ce dernier n'y est pas allé par 36 chemins pour reconnaître les progrès accomplis par le Maroc et la Tunisie pour réduire leurs dépendance en matière agricole. Quant à l'Algérie, «les secteurs autres que celui des hydrocarbures, enregistrent une croissance élevée grâce au rôle accru du secteur privé», fera remarquer Rodrigo De Rato. En dépit de ces résultats, a-t-il renchéri, les trois économies du Maghreb restent confrontées à un défit considérable qui s'explique par la nécessité de propulser leurs réformes économiques afin de relever la croissance et réduire ainsi le chômage et la pauvreté. Pour expliquer l'ampleur de ce «défi», le directeur général du FMI admet que si les trois pays maintiennent les taux de croissance annuelle à environ 4 à 5% qu'ils ont connus durant les cinq dernières années, il leur faudrait plus de 20 ans pour atteindre des niveaux de revenus par habitant proches à ceux actuellement observés dans les pays de l'Occident situés dans la tranche la moins élevée. Deuxième remarque, fait observer le directeur général du FMI, les taux de chômage restent très élevés: 18% en Algérie, 11% au Maroc et 14% en Tunisie. Pour venir à bout de ces carences, Rodrigo De Rato suggère l'accélération des réformes économiques dans tous les domaines et l'amélioration de la productivité et l'accroissement des investissements. Il est nécessaire aussi, a-t-il ajouté, de stimuler les échanges commerciaux qui ne représentent au Maghreb que moins de 2% de leur commerce extérieur. «Je suis persuadé que l'intégration économique du Maghreb aidera les pays de la région à atteindre et à assurer une croissance plus forte», estime M.De Rato. Pour argumenter son point de vue, Il dira que cette même intégration donnerait naissance à un marché régional de plus de 75 millions de consommateurs.
«L'intégration économique créerait aussi», ajoute l'orateur, «des possibilités d'échanges qui bénéficieraient aux trois pays de la région». Ce n'est pas tout, le directeur général du Fonds monétaire international développera encore sa thèse pour dire que le Maghreb, à travers son intégration économique, deviendrait une région plus attrayante pour les investisseurs étrangers en atténuant l'effet dit «du moyeu et des rayons».


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