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L'attentisme comme maître-mot
LE PT ET TALAIE EL HOURRIYET CULTIVENT LE SUSPENSE
Publié dans L'Expression le 13 - 02 - 2019


Ali Benflis--Louisa Hanoune
Le rendez-vous d'avril prochain a mis le Parti des travailleurs dans une ambiance de débat contradictoire entre les partisans de la participation et ceux qui ne veulent pas aller à l'élection présidentielle.
A quelques encablures du rendez-vous politique majeur, à savoir l'élection présidentielle d'avril prochain, les partis politiques font dans l'attentisme et «la prudence» quant à l'annonce de leur candidature à cette joute électorale décisive dans la vie politique du pays.
Hormis le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et l'Alliance présidentielle constituée du FLN, RND, MPA et TAJ qui ont affiché clairement leur intention de participer à cette élection avec leur propre candidat, les autres partis de l'opposition, sont murés dans une attitude circonspecte qui renseigne sur la difficulté des choix à entreprendre de la part de ces partis qui sont face à des situations, en leur sein, qui démontre le degré de divergences et de lectures qui ne sont pas tout à fait homogènes quant à la participation ou non à l'élection présidentielle prochaine.
Cette situation est normale dans la mesure où les partis cherchent à avoir l'appui de la base pour entériner le choix et la décision en rapport avec l'événement politique de premier ordre, à savoir l'élection présidentielle. Le cas du Parti des travailleurs (PT) est édifiant sur la question de la participation à l'élection présidentielle prochaine. Le PT tarde à afficher sa position finale et de dégager un candidat du parti à cette joute comme à l'accoutumée. Le rendez-vous d'avril prochain a mis le Parti des travailleurs dans une ambiance de débat contradictoire entre les partisans de la participation et ceux qui ne veulent pas aller à l'élection présidentielle. Dans ce sens, le membre du bureau politique du PT, Taâzibt Ramdane a souligné que «le PT poursuit le débat dans la sérénité et en toute responsabilité au sein de ses structures de base; des débats qui seront versés au comité central prévu à la fin du mois. C'est le comité central qui tranchera la question de la participation ou non», a déclaré Ramdane Taâzibt.
Le PT n'aborde pas la problématique de l'élection présidentielle de façon subjective, la question selon Taâzibt est qu'«elle n'a rien à voir avec l'homme, même s'il a toutes les caractéristiques et les qualités qui font de lui un homme en mesure d'apporter des changements politiques. Nous considérons que le problème est posé au niveau de la nature du système politique en place. Donc, le changement doit se faire dans la perspective d'opérer une rupture avec le système», a souligné Ramdane Taâzibt. Le PT est situé entre deux variantes, la première qui est dirigée par la secrétaire générale du parti, Louisa Hanoune en l'occurrence, qui consiste à ne pas participer à cette élection présidentielle, et la deuxième est une demande qui émane de beaucoup de cadres et de militants de la base qui veut coûte que coûte participer à cette joute pour défendre les principes et les positions du parti et les faire connaître davantage à l'opinion publique en profitant de cette brèche. Tout compte fait, le PT à retiré les formulaires de la candidature à l'élection présidentielle, dans l'attente de «l'oracle» du comité central quant à cette joute électorale. L'autre parti qui va dans le même sillage du PT, c'est Talaie El Hourriyet, de Ali Benflis.
La participation du président dudit parti est tributaire de «la réunion du comité central du parti. Benflis est conscient de la décision qui émane des structures du parti. Ce qu'il faut savoir, c'est que au niveau de Talaie El Hourriyet ce n'est pas Ali Benflis qui décide de se porter candidat à l'élection présidentielle. Ce sont les membres du comité central qui sont souverains via un vote en bonne et due forme», a précisé Ahmed Adimi.
Pour Adimi, l'élection présidentielle est «décisive de par ce qu'elle représente pour le pays et surtout durant cette période où la crise est profonde.
Donc, la décision revient aux cadres du parti pour trancher la décision qui s'imposerait en toute liberté et démocratie», a tonné Ahmed Adimi cadre dirigeant au sein de Talaie El Hourriyet.
Selon l'avis de Ahmed Adimi, le parti «est traversé par plusieurs avis et approches quant à la question de l'élection présidentielle. Ceux qui veulent aller à cette élection, mais aussi ceux qui rejettent d'emblée d'y participer», et d'ajouter que «dans tous les cas de figure, tout sera connu d'ici un mois lors de la réunion de notre comité central. Même s'il n'y aura pas de la participation, on décidera de quelle manière on pourra entamer des actions politiques pour exprimer notre attitude, y compris le boycott actif», a mentionné Ahmed Adimi.


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