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La règle des 51-49% sera-t-elle revue?
IMPLACABLE REQUISITOIRE DU PRESIDENT DE L'ASSOCIATION DES EXPORTATEURS
Publié dans L'Expression le 18 - 02 - 2019


Ali Bey Nasri
Ali Bey Nasri n'a pas caché ses réticences si ce n'est son rejet total à l'égard de l'impact de la LF 2019, notamment sur le volet de l'investissement en Algérie qu'elle contient.
«La loi de finances 2019 va nous écraser», cette sentence a été prononcée hier, par Ali Bey Nasri, président de l'Association nationale des exportateurs algériens, (Anexal).
Lors de son intervention dans l'émission «L'invité de la rédaction» Chaîne 3, ce dernier n'a pas caché sa perplexité, si ce n'est son rejet total à l'égard de l'impact de la LF 2019, notamment sur le volet de l'investissement en Algérie qu'elle contient. «Soit on suit la tendance économique mondiale, soit on reste en retrait et par conséquent nous serons écrasés», a-t-il souligné. Pour lui, il est devenu plus que nécessaire, voire vital, de «revoir la loi de finances 2019».
Les propos tenus par Ali Bey Nasri rejoignent les multiples critiques dont fait l'objet la règle des 51-49% régissant l'investissement étranger avec un partenaire local en Algérie. Ils nous renvoient par ailleurs aux récentes déclarations du ministre de l'Industrie et des Mines lui-même, Youcef Yousfi, qui a déclaré pas plus tard que la semaine dernière, au sujet de cette règle, qu'elle n'est pas «un texte sacré». Rappelons que le gouvernement a fait savoir qu'il sera question de revoir cette règle, de sorte à attirer davantage d'investisseurs étrangers. Cette disposition a d'ailleurs été incluse dans la lettre-programme de Abdelaziz Bouteflika.
Le président de l'Anexal a en outre insisté sur le fait de laisser le champ libre à toute personne ayant envie d'investir en Algérie. «Libérer l'acte d'investir» est pour lui, dit-il, une nécessité. De ce fait, le défi est de gagner en compétitivité et en diversification du marché algérien. Evoquant le développement du commerce extérieur de notre pays, Ali Bey Nasri affirme que celui-ci ne peut passer qu'à travers «la formation à l'acte d'exporter». Dans ce sillage, il pointera du doigt les failles de nombreuses petites et moyennes entreprises, dont les connaissances demeurent restreintes en matière d'exportation. Il précise, à juste titre, que seulement deux écoles dispensent des formations dans le domaine de l'exportation, ce qui, d'après lui, «est bien loin d'être suffisant» pour disposer d'une ressource humaine compétente en la matière. Il a d'ailleurs plaidé «la création d'un Institut du commerce extérieur qui décernera un diplôme (licence, master) dans l'exportation». L'invité de l'émission a insisté sur le fait que seule une formation solide permettra d'affiner ces méthodes d'exportation. Sur le registre de la facilitation de l'acte d'exporter, Ali Bey Nasri a évoqué la nouvelle mesure liée à la mise en place d'un statut agréé pour l'exportateur. Selon lui, cette disposition présentera de nombreux avantages, tels ceux d'avoir un certificat d'origine sans aller à la Chambre, ce qui veut dire avoir une facture avec le cachet de l'entreprise. Cela permettra aussi, poursuit-il, «une reconnaissance au niveau externe», à savoir, une fois le statut de l'exportateur agréé installé chez nous, sera reconnu en Union européenne. Cela contribuera, d'après lui, sans doute, à «faciliter le transit des produits».


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