Le président du mouvement El Islah a réitéré «le refus catégorique» de sa formation politique de toute ingérence étrangère dans les affaires internes du pays. Le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini, a appelé, hier, à Biskra à l'ouverture d'un débat entre les différents acteurs pour «définir les priorités de l'étape actuelle». «Le mouvement El Islah propose l'ouverture d'un débat entre les différents acteurs, en vue de définir les priorités de l'étape actuelle qui doit être à durée limitée, de façon consensuelle pour une transition souple», a soutenu le président de cette formation politique, lors d'un meeting regroupant adhérents et sympathisants de son parti. Ghouini a également réitéré son appel pour «davantage de garanties pour rassurer les jeunes, la classe politique et tous les Algériens», relevant l'impératif de se structurer au sein d'espaces représentatifs. «L'ensemble des Algériens, notamment les jeunes manifestants, doit oeuvrer à se structurer au sein d'espaces représentatifs, partisans, syndicaux ou associatifs, afin d'assurer sa représentation dans la conférence nationale proposée, pour défendre les revendications soulevées», a-t-il également soutenu. Ghouini, saluant le caractère pacifique des manifestations populaires, le haut sens de responsabilité dont ont fait preuve les Algériens et le professionnalisme des différents corps de sécurité, s'est félicité des décisions prises par le président de la République dans son message, lesquelles, a-t-il estimé, «répondent aux revendications de larges franges du peuple algérien». «Le mouvement El Islah adhère aux appels de réformes profondes demandées par les Algériens et approuvées par le président de la République, à travers une feuille de route devant aboutir à un grand consensus national pour l'édification d'une nouvelle République et un nouveau système algérien, qui sera issu de la Conférence nationale inclusive», a-t-il relevé. Le président du mouvement El Islah a également réitéré «le refus catégorique» de sa formation politique de toute ingérence étrangère dans les affaires internes du pays.